Donner un nouveau souffle au moringue

A l’occasion des 20 ans de l’école Diamanga de Saint-Benoît, des moringueurs de toute l’île se sont retrouvés au complexe du Bouvet. L’occasion de faire vivre cette tradition en perte de vitesse depuis quelques années.
 
Galos (combats), initiations, démonstrations étaient au programme de cette journée. A l’occasion des 20 ans de l’école Diamanga de Saint-Benoît, des moringueurs de l’île se sont ainsi retrouvés au complexe Bouvet de Saint-Benoît.
 
 

Une tradition en perte de vitesse

Si les années 2000 ont été la période phare de ce sport de combat, depuis quelques années, il connaît en revanche une perte de vitesse. A La Réunion, quelques centaines de personnes, réparties dans une quinzaine d’écoles, pratiquent le moringue.
 
Au rythme des percussions, les adversaires caressent la terre et s'observent, avant de s'affronter symboliquement. La discipline, présente sous différentes formes dans l’Océan Indien, revêt un sens fort et attire malgré tout les jeunes générations.
 

Les associations manquent de moyens

Pour David Mazagran, le fondateur de l’école de danse moringue réyoné, les moyens manquent aux associations pour développer la pratique. C’est donc pour attirer l’attention et essayer de redynamiser cette tradition en perte de souffle que cette journée a été organisée.

Le reportage de Jean-Claude Toihir et Philippe Hoareau.
©Reunion la 1ère