Le leader du marché à La Réunion, Soboriz, a tiré la sonnette d'alarme hier sur la qualité du grain de riz dans l'île. Ce mercredi 6 novembre, la DIECCTE confirme que du faux riz basmati est vendu à La Réunion. Explications.
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Du riz, vendu comme basmati à La Réunion, et qui ne le serait pas. Selon la DIECCTE, la Direction Régionale des Entreprises de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi à La Réunion, il y a bien tromperie sur la marchandise.
Ces riz ne sont toutefois pas représentatif de l'ensemble du marché, car les prélèvements ont été effectués sur des riz "suspects car peu chers", précise la DIECCTE.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
"Sur environ 200 échantillons prélevés depuis cinq ans, nous avons eu deux cas de non-conformitée, remarque Patrick Chauchon, responsable du Pôle de la Concurrence et Répression des fraudes. Cela signifie des dépassements de certains résidus ou l'utilisation de matières actives non autorisées. Il y a donc eu non-conformitée, mais aucune conclusions de produits dangereux ou impropres à la consommation".
Leader du marché, Soboriz affirme que certains riz présentent aussi des taux de pesticides parfois supérieurs à ceux autorisés par les normes européennes. Il estime que des "négociants ne contrôlent pas suffisamment la qualité ni la loyauté des produits qu’ils commercialisent à la Réunion".
10 à 47 % de variétés différentes
"Pour vérifier si le riz basmati l'était réellement, nous avons effectué seize prélèvements depuis le mois de juin, explique Géraldine Mille-Huin, adjointe au responsable du Pôle de la Concurrence et Répression des fraudes.Sur les onze analyses effectuées à ce jour, trois sont revenues non satisfaisantes. Cela signifie que le laboratoire a retrouvé entre 10 et 47 % de variétés qui n'étaient pas du basmati. Nous considérons donc que le produit trompe le consommateur.
Des analyses sur des riz "suspects"
La DIECCTE explique que les laboratoires ont réussi depuis six mois à mener des analyses fiables. "Nous analysons l'ADN du riz et il y a beaucoup de variétés, rappelle Géraldine Mille-Huin, adjointe au responsable du Pôle de la Concurrence et Répression des fraudes. Aujourd'hui, nous sommes en mesure d'effectuer des analyses fiables d'où ces prélèvements".Ces riz ne sont toutefois pas représentatif de l'ensemble du marché, car les prélèvements ont été effectués sur des riz "suspects car peu chers", précise la DIECCTE.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
Pas de danger
S'il y a tromperie sur la marchandise, il n'y a en revanche pas de danger, estiment les services de l'Etat. A La Réunion, les contrôles sanitaires sur le riz se font depuis plusieurs décennies."Sur environ 200 échantillons prélevés depuis cinq ans, nous avons eu deux cas de non-conformitée, remarque Patrick Chauchon, responsable du Pôle de la Concurrence et Répression des fraudes. Cela signifie des dépassements de certains résidus ou l'utilisation de matières actives non autorisées. Il y a donc eu non-conformitée, mais aucune conclusions de produits dangereux ou impropres à la consommation".
L'étude d'un importateur
Ces précisions de la DIECCTE interviennent alors que l'industriel réunionnais Soboriz a tiré la sonnette d'alarme, mardi. Selon une étude menée par cet importateur, des riz basmati importés à La Réunion ne sont pas conforment à la réglementation.Leader du marché, Soboriz affirme que certains riz présentent aussi des taux de pesticides parfois supérieurs à ceux autorisés par les normes européennes. Il estime que des "négociants ne contrôlent pas suffisamment la qualité ni la loyauté des produits qu’ils commercialisent à la Réunion".