Le ministre de l’Education nationale a annoncé la suppression de 1 800 postes en 2019. Enseignants du second degré et personnel administratif sont concernés. La mesure ne passe pas auprès des syndicats.
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1 800 postes supprimés en 2019 dans l’Education nationale, l’annonce a été faite dimanche 16 septembre. Les enseignants du second degré, à savoir des collèges et lycées, ainsi que les personnels des services administratifs seront concernés.
La déclaration du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, fait évidemment grand bruit. Les syndicats montent au créneau. Pour Cendrine Peignon, secrétaire académique du SNUEP-FSU, la réforme de l’enseignement professionnel prévue pour la rentrée 2019 l’annonçait déjà.
Pourtant, Jean-Michel Blanquer compte bien maintenir le volume d’enseignement, notamment grâce aux heures supplémentaires qui seront ainsi exonérées de cotisations salariales. Les suppressions n’auront pas d’impact sur les effectifs par classe, donc sur la qualité d’enseignement, a-t-il déclaré.
Mais, les syndicats n’y croient pas. Pour Victor Rodrigues, secrétaire académique du SNES-FSU, le ministre de l’Education nationale ment.
Reste à savoir combien de postes seront supprimés dans l’académie de La Réunion.
Le reportage de Jean-Claude Toihir et Florence Bouchou.
1 400 enseignants du second degré
La déclaration du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, fait évidemment grand bruit. Les syndicats montent au créneau. Pour Cendrine Peignon, secrétaire académique du SNUEP-FSU, la réforme de l’enseignement professionnel prévue pour la rentrée 2019 l’annonçait déjà.
" Les horaires élèves vont diminuer. A partir du moment où il y a des heures de cours en moins dans la semaine, il y a forcément des postes qui vont disparaître ".
Le volume d'enseignement maintenu
Pourtant, Jean-Michel Blanquer compte bien maintenir le volume d’enseignement, notamment grâce aux heures supplémentaires qui seront ainsi exonérées de cotisations salariales. Les suppressions n’auront pas d’impact sur les effectifs par classe, donc sur la qualité d’enseignement, a-t-il déclaré.
Mais, les syndicats n’y croient pas. Pour Victor Rodrigues, secrétaire académique du SNES-FSU, le ministre de l’Education nationale ment.
" Avec une classe à 30, plus une classe à 10 et une classe à 15, on peut les regrouper en deux classes et on économise les heure d’une classe. "
Reste à savoir combien de postes seront supprimés dans l’académie de La Réunion.
Le reportage de Jean-Claude Toihir et Florence Bouchou.