Les syndicats de l'Educaton Nationale sont tous appelé à la grève, ce lundi 12 novembre 2018. ils protestent contre l'annonce de la suppression de 2 650 postes dans les collèges et les lycées publics, 550 dans les établissements privés et 400 au sein de l'administration.
Les appels à la grève, au niveau National, n'ont pas tous de résonance au niveau local. Ce mouvement du 12 novembre 2018 dans l'éducation s'annonce largement suivi à La Réunion comme en métropole. Les grévistes se sont donnés rendez-vous, à 9 heures devant le rectorat, pour dénoncer les suppressions de postes, les réformes dans les lycées et les collèges, le Parcoursup et plus globalement pour défendre le service public écrit le Snes.
Regardez le reportage de Soufati Tumbou Dany et Philippe Hoarau :
Le premier élément marquant est l'unité syndicale. Pour la première fois depuis 2011, l'UNSA, la FSU, la CFDT, la CGT, Sud et FO sont unis pour demander à leurs adhérents de manifester sont le projet de suppression de postes.
Le budget 2019 prévoit, en effet, les suppressions de 2 650 postes dans les lycées et les collèges publics, 550 dans le privé et 400 au sein des services administratifs précise Le Monde. En contrepartie, le ministre de l'Éducation souhaite créer 1 800 postes dans le primaire pour mettre en œuvre son plan "priorité primaire".
Les syndicats dénoncent ce projet de finance qui ne tient pas compte de la réalité démographique. Le nombre d'élèves va augmenter de manière importante de 2019 à 2021, avec une hausse des effectifs de 40 000 élèves en trois ans. Ces suppressions annoncées vont donc à contre-courant des besoins selon les représentants du personnel. Des syndicats qui s'inquiètent des coupes sombres prévues dans un avenir proche, 50 000 postes de fonctionnaires doivent être supprimées d'ici 2022, selon le gouvernement. Localement, toutes les communes sont touchées. Les transports scolaires et les cantines fonctionnent. L'accueil des enfants est assuré dans de nombreux établissements malgré l'absence des professeurs et des institutrices (teurs).
Regardez le reportage de Soufati Tumbou Dany et Philippe Hoarau :
Des syndicats unis
Le premier élément marquant est l'unité syndicale. Pour la première fois depuis 2011, l'UNSA, la FSU, la CFDT, la CGT, Sud et FO sont unis pour demander à leurs adhérents de manifester sont le projet de suppression de postes.
Le budget 2019 prévoit, en effet, les suppressions de 2 650 postes dans les lycées et les collèges publics, 550 dans le privé et 400 au sein des services administratifs précise Le Monde. En contrepartie, le ministre de l'Éducation souhaite créer 1 800 postes dans le primaire pour mettre en œuvre son plan "priorité primaire".
40 000 élèves de plus dans les lycées et les collèges entre 2019 et 2021
Les syndicats dénoncent ce projet de finance qui ne tient pas compte de la réalité démographique. Le nombre d'élèves va augmenter de manière importante de 2019 à 2021, avec une hausse des effectifs de 40 000 élèves en trois ans. Ces suppressions annoncées vont donc à contre-courant des besoins selon les représentants du personnel. Des syndicats qui s'inquiètent des coupes sombres prévues dans un avenir proche, 50 000 postes de fonctionnaires doivent être supprimées d'ici 2022, selon le gouvernement. Localement, toutes les communes sont touchées. Les transports scolaires et les cantines fonctionnent. L'accueil des enfants est assuré dans de nombreux établissements malgré l'absence des professeurs et des institutrices (teurs).