Un électricien comparaîssait ce matin pour homicide involontaire au tribunal correctionnel de Saint-Denis. En décembre 2017 à Saint-Gilles, un garçonnet avait trouvé la mort, écrasé par le portail électrique de sa maison. Le parquet a requis trois ans de prison dont deux avec sursis contre l'artisan
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C’est un drame horrible qui s’est joué le 12 décembre 2017 dans l’Ouest. Alors qu’il partait pour l’école, un petit garçon de 4 ans avait trouvé la mort en franchissant son portail qui s’est refermé sur lui.
L’artisan qui a installé le portail automatique était jugé ce matin au palais de justice de Champ Fleuri pour des faits d'homicide involontaire.
Les précisions de notre journaliste Rahabia Issa sur Réunion La 1ère :
Effondré, il n’a jamais contesté sa responsabilité dans la mort de l’enfant, rappelle son avocat. Le bâtonnier Georges-André Hoarau explique que son client n’a pas su régler le mécanisme du portail.
Si le conseil a plaidé la culpabilité, il a également demandé la compréhension du tribunal, défendant qu'il ne s’agissait aucunement d’un acte volontaire. "C’est l’accident dans toute son horreur", déplore Me Georges-André Hoarau.
L’assurance a été mise en cause. L’artisan ne construisait pas les portails, mais en faisait l’électrification, explique son avocat. C’est sur ce point que Me Hoarau estime que se trouve sa responsabilité et non sur la conception du portail.
Hanté par le drame, l’électricien a depuis arrêté l’installation des portails électriques. Le parquet de Saint-Denis a requis une peine de trois ans de prison dont deux avec sursis, sans mandat de dépôt. Le tribunal rendra sa décision le 4 septembre prochain.
L’artisan qui a installé le portail automatique était jugé ce matin au palais de justice de Champ Fleuri pour des faits d'homicide involontaire.
Les précisions de notre journaliste Rahabia Issa sur Réunion La 1ère :
Justice : Le procès d'une défaillance caractérisée
Effondré, il n’a jamais contesté sa responsabilité dans la mort de l’enfant, rappelle son avocat. Le bâtonnier Georges-André Hoarau explique que son client n’a pas su régler le mécanisme du portail.
Délibéré le 4 septembre
Si le conseil a plaidé la culpabilité, il a également demandé la compréhension du tribunal, défendant qu'il ne s’agissait aucunement d’un acte volontaire. "C’est l’accident dans toute son horreur", déplore Me Georges-André Hoarau.
L’assurance a été mise en cause. L’artisan ne construisait pas les portails, mais en faisait l’électrification, explique son avocat. C’est sur ce point que Me Hoarau estime que se trouve sa responsabilité et non sur la conception du portail.
Hanté par le drame, l’électricien a depuis arrêté l’installation des portails électriques. Le parquet de Saint-Denis a requis une peine de trois ans de prison dont deux avec sursis, sans mandat de dépôt. Le tribunal rendra sa décision le 4 septembre prochain.