L’électricien jugé le mois dernier pour homicide involontaire a finalement écopé d’une peine de trois ans de prison avec sursis. On lui reprochait la mort d’un enfant de quatre ans écrasé par un portail qu’il avait installé en 2017.
•
Les magistrats du tribunal correctionnel de Saint-Denis ont rendu leur décision ce matin dans l’affaire d’homicide involontaire mettant en cause un électricien. Le 21 août dernier, l’artisan comparaissait à Champ Fleuri pour des faits remontant au 12 décembre 2017.
Alors qu’il partait pour l’école, un petit garçon de 4 ans avait trouvé la mort en franchissant le portail de la maison familiale qui s’est refermé sur lui. Un drame survenu à Saint-Gilles et qui a conduit à ce procès pour homicide involontaire.
A la barre du tribunal, le prévenu n’avait eu de cesse de souligner à quel point il était hanté par ce terrible accident. L’électricien avait expliqué qu’il avait arrêté d’installer des portails après cette tragédie.
L’homme défendu par le bâtonnier Georges-André Hoarau n’a jamais contesté sa responsabilité dans la mort de l’enfant due à un mauvais réglage du mécanisme du portail. Pour autant, il ne s’agissait aucunement d’un acte volontaire, avait plaidé Me Hoarau. "C’est l’accident dans toute son horreur".
Lors de l’audience, le parquet de Saint-Denis avait requis une peine de trois ans de prison dont deux avec sursis, sans mandat de dépôt. Mais les juges l’ont finalement prononcé une peine de trois ans de prison entièrement assortie du sursis.
Alors qu’il partait pour l’école, un petit garçon de 4 ans avait trouvé la mort en franchissant le portail de la maison familiale qui s’est refermé sur lui. Un drame survenu à Saint-Gilles et qui a conduit à ce procès pour homicide involontaire.
"C’est l’accident dans toute son horreur"
A la barre du tribunal, le prévenu n’avait eu de cesse de souligner à quel point il était hanté par ce terrible accident. L’électricien avait expliqué qu’il avait arrêté d’installer des portails après cette tragédie.
L’homme défendu par le bâtonnier Georges-André Hoarau n’a jamais contesté sa responsabilité dans la mort de l’enfant due à un mauvais réglage du mécanisme du portail. Pour autant, il ne s’agissait aucunement d’un acte volontaire, avait plaidé Me Hoarau. "C’est l’accident dans toute son horreur".
Lors de l’audience, le parquet de Saint-Denis avait requis une peine de trois ans de prison dont deux avec sursis, sans mandat de dépôt. Mais les juges l’ont finalement prononcé une peine de trois ans de prison entièrement assortie du sursis.