Erreur médicale supposée à Maurice : les enfants du défunt attendent le rapport

La dernière photo complète de la famille en compagnie de Jean Sylvio Isidore (4e à gauche).
Le décès de Jean-Sylvio Isidore, 65 ans, était-il dû à une négligence médicale ? C’est la question de ses proches depuis le 7 février 2024. Le sexagénaire a souffert d’une insuffisance cardiaque en 2007. Il s’est rendu à l’hôpital de Souillac, le 1er février 2024, pour une douleur au ventre. Le médecin lui a fait une piqûre pour le soulager. A-t-elle été fatale ?

L’épouse et les enfants de Jean-Sylvio Isidore veulent obtenir le rapport d’enquête, des services de Santé de l’île Maurice, sur les raisons du décès de l'homme qui était âgé de 65 ans. Ce document devrait permettre de savoir, si le sexagénaire a été victime d’une négligence médicale.

La famille s’interroge sur les conséquences d’une intervention, le 1er février 2024. Souffrant de maux de ventre, le père de famille se rend à l’hôpital de Souillac. Il signale, qu'il est sous médication (Warfarine). Il est contraint de prendre quotidiennement, écrit L’Express de Maurice le 16 février 2024.

Un rapport essentiel


Le médecin va effectuer une piqûre. Quel est le produit injecté ? Est-il compatible avec le traitement médicamenteux du patient ? Le lendemain, l’homme souffre toujours autant et constate que son bras gauche a enflé de manière inquiétante. Il est admis à l’hôpital de Rose-Belle. Le docteur qui l’ausculte confie au malade : "Monsieur Isidore, vous n'auriez jamais dû faire cette injection", confirme sa fille, Stéphanie Isidore.

Cinq jours plus tard, malgré les interventions des équipes soignantes, le père de famille rend son dernier souffle.

Les proches du disparu vivent, aujourd’hui, avec des questions, mais pas la moindre réponse. Tous veulent avoir accès au rapport médical concernant l’hospitalisation de Jean-Sylvio Isidore à l’hôpital de Souillac, confirme 5plus. Me Shakeel Mohamed, qui représente la famille, souhaite obtenir ce document le plus vite possible pour le confier à des médecins spécialisés dans l'analyse de ces rapports.