Selon l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise, l’éruption se poursuit. L’activité du volcan est plus faible, mais les coulées de lave sont à 500 mètres seulement des Grandes Pentes. Elle pourrait bientôt être visible depuis la route nationale 2.
Des nouvelles du Piton de la Fournaise. Le volcan entre dans sa quatrième semaine d’éruption. Si l’activité du Piton se poursuit, le débit de lave se maintient. Résultat : en une semaine, les coulées de lave ont progressé de deux kilomètres. Elles ne sont plus qu’à 500 mètres des Grandes Pentes. Si l’activité se maintient ainsi, les coulées pourraient être visibles depuis la route nationale 2 appelée aussi route des laves.
L’Observatoire précise que "l’activité de surface au niveau de l’évent éruptif reste toujours très limitée. Aucune projection n’était visible entre 10 et 12h30 (heure locale) mais uniquement des émissions de gaz et de vapeur, parfois accompagnées de détonations. Un lac de lave est toujours présent à l’intérieur du cône." De plus, des gaz pistons ("bouffées de gaz" ou "bouffées de trémor") au niveau du site éruptif sont toujours enregistrés par les sismomètres de l’OVPF.
Des observations
Ce lundi, l’Observatoire note que le magma est toujours présent à basse pression. Grâce à des observations faites ce jour depuis le Piton de Bert et depuis les airs, les équipes de l’OVPF ont réussi à localiser le front de coulée.Le front progresse
"Depuis le 30 septembre, le front nord a progressé de 1,8 km et se situait ce matin (8h, heure locale) à 500m des grandes pentes, les fronts sud et centraux n'ont pas bougé. Le front de coulée nord se situait ce matin à moins de 120 m du rempart Sud de l’Enclos Fouqué. Une cartographie détaillée a également pu être réalisée", écrit l’Observatoire dans un post sur Facebook.L’Observatoire précise que "l’activité de surface au niveau de l’évent éruptif reste toujours très limitée. Aucune projection n’était visible entre 10 et 12h30 (heure locale) mais uniquement des émissions de gaz et de vapeur, parfois accompagnées de détonations. Un lac de lave est toujours présent à l’intérieur du cône." De plus, des gaz pistons ("bouffées de gaz" ou "bouffées de trémor") au niveau du site éruptif sont toujours enregistrés par les sismomètres de l’OVPF.