Essence et gaz : la raison de la flambée des prix des carburants

Le prix des carburants et du gaz ne cesse d'augmenter. Depuis le premier novembre 2018, les prix à la pompe gagnent : 2 centimes sur le sans-plomb, 4 sur le gazole et 34 centimes sur la bouteille de gaz. 
En un an, le litre de sans-plomb a augmenté de 13 centimes et le litre de gazole de 16 centimes. Depuis le 1er novembre 2018, vous payez 1,56 euro le litre d'essence et 1,28 euro le litre de Diesel. 
La bouteille de gaz n'est pas épargnée. Elle a augmenté de 34 cts et s'affiche, désormais, à 18,41 euros.


Une augmentation due aux taxes ?


Selon les économistes, cette hausse est due à la parité défavorable entre l'euro et le dollar. Cet écart augmente le prix du baril pour les pays européens. Elle s'explique également par l'augmentation des cours du brent. Le baril de pétrole se vend plus de 72 dollars. Il était monté à 77 dollars en octobre 2018.

Ces explications ne justifient cependant pas les prix de vente. En 1996, en pleine guerre du golf, le baril de brent était vendu 96 dollars. On ne parlait pas encore de gaz de schiste et donc de l'huile de schiste qui permet de fabriquer du pétrole.
En 2011, 2012 et 2013, les cours avaient crevé le plafond des 100 dollars pour atteindre 111,63 dollars au plus haut comme le démontre le graphique de prixdubaril.com.
Une fois encore, ce sont donc les taxes qui sont impliquées dans les prix des produits pétroliers. Le gazole, le sans-plomb et le gaz sont directement impactés par la fiscalité. L'augmentation de la taxe en faveur des énergies propres, qui doit favoriser la transition écologique, est montrée du doigt. Cependant, elle n'est pas la seule à jouer les multiplicateurs. 60 % du prix du litre de carburant où de gaz vont directement dans la poche de l'Etat. Pour être complet sur ce coût, il faut ajouter, la marge bénéficiaire pour les distributeurs, des détaillants, des salariés de ces sociétés qui vont également payer des impôts grâce aux revenus issus du pétrole.