Depuis ce matin, une quarantaine d'étudiants en BAC PRO et CAP manifestaient contre le report de leur diplôme au mois de septembre à cause d’un problème administratif. Ils ont finalement été entendus : le rectorat s’est donné jusqu’à mercredi pour traiter les dossiers.
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Annaëlle ne décolère pas. Cette étudiante en CAP Esthétique dans un centre de formation du Sud a appris la semaine dernière qu’elle devait finalement repasser son examen aux rattrapages au mois de septembre prochain. "Le jour des résultats, on a appris qu’on devait repasser l’épreuve en septembre alors qu’un décret nous a confirmé que notre examen se ferait sur contrôle continu!"
Regardez le reportage de Réunion La 1ère
La nouvelle est d’autant plus dure à avaler qu’elle avait déjà entamé des démarches pour préparer un autre CAP en maquillage afin de compléter sa formation. "Mes projets tombent à l’eau". Au total, une quarantaine d’autres étudiants en BAC Pro ou en CAP manifestait ce matin, comme elle, devant le rectorat. Ils se sont rassemblés en collectif.
Mais ce sont bien 250 personnes au total qui seraient concernées. Tous sont dans l’attention d’une décision du rectorat qui a mis en place une commission pour statuer sur le sort de ces élèves. Cette commission va étudier individuellement les dossiers sur autorisation du ministère de l’Education nationale.
Ce matin, certains responsables des différents établissements de formation étaient également présents pour soutenir leurs élèves. A l’instar de Marie-Jeanne Vandenesse, directrice de l’école privée d’esthétique et de coiffure Esthetic & Company : "Nos élèves devaient passer en contrôle continu leur CAP et on a su jeudi dernier à 22 heures que les dossiers avaient été rejetés alors que les résultats devaient être connus le lendemain à 14 heures".
Raison invoquée : des pièces manquantes au dossier des candidats. "Nous avons eu un décret du ministère de l’Education nationale nous informant des dossiers à constituer pour le contrôle continu. On a eu dix jours pour exécuter ce décret. Donc on a fourni au rectorat tous les éléments qu’on avait. On était conscient qu’il pouvait manquer quelques documents mais l’on n’a eu aucune nouvelle jusqu’à ce mail jeudi à 22 heures", explique Marie-Jeanne Vandenesse.
Selon nos informations, le problème se serait également posé dans deux autres régions, dans l’Hexagone, mais dans ces cas précis, la situation aurait été réglée en deux jours.
A la mi-journée, les étudiants présents devant le rectorat ont durci le mouvement en filtrant la circulation au niveau de l’avenue Georges-Brassens. Trois personnes du collectif ont finalement pu rencontrer des responsables du rectorat cet après-midi.
Au sortir de la réunion, ils ont obtenu du rectorat que celui-ci examine tous les dossiers jusqu'à, au plus tard, mercredi. Béatrice Grandvalet, l'une des porte-parole du collectif, se dit satisfaite. Les étudiants estiment avoir été enfin entendus.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère
La colère des recalés des Bacs pro et CAP
La nouvelle est d’autant plus dure à avaler qu’elle avait déjà entamé des démarches pour préparer un autre CAP en maquillage afin de compléter sa formation. "Mes projets tombent à l’eau". Au total, une quarantaine d’autres étudiants en BAC Pro ou en CAP manifestait ce matin, comme elle, devant le rectorat. Ils se sont rassemblés en collectif.
250 étudiants concernés
Mais ce sont bien 250 personnes au total qui seraient concernées. Tous sont dans l’attention d’une décision du rectorat qui a mis en place une commission pour statuer sur le sort de ces élèves. Cette commission va étudier individuellement les dossiers sur autorisation du ministère de l’Education nationale.
Ce matin, certains responsables des différents établissements de formation étaient également présents pour soutenir leurs élèves. A l’instar de Marie-Jeanne Vandenesse, directrice de l’école privée d’esthétique et de coiffure Esthetic & Company : "Nos élèves devaient passer en contrôle continu leur CAP et on a su jeudi dernier à 22 heures que les dossiers avaient été rejetés alors que les résultats devaient être connus le lendemain à 14 heures".
Des pièces manquantes au dossier
Raison invoquée : des pièces manquantes au dossier des candidats. "Nous avons eu un décret du ministère de l’Education nationale nous informant des dossiers à constituer pour le contrôle continu. On a eu dix jours pour exécuter ce décret. Donc on a fourni au rectorat tous les éléments qu’on avait. On était conscient qu’il pouvait manquer quelques documents mais l’on n’a eu aucune nouvelle jusqu’à ce mail jeudi à 22 heures", explique Marie-Jeanne Vandenesse.
Selon nos informations, le problème se serait également posé dans deux autres régions, dans l’Hexagone, mais dans ces cas précis, la situation aurait été réglée en deux jours.
A la mi-journée, les étudiants présents devant le rectorat ont durci le mouvement en filtrant la circulation au niveau de l’avenue Georges-Brassens. Trois personnes du collectif ont finalement pu rencontrer des responsables du rectorat cet après-midi.
Au sortir de la réunion, ils ont obtenu du rectorat que celui-ci examine tous les dossiers jusqu'à, au plus tard, mercredi. Béatrice Grandvalet, l'une des porte-parole du collectif, se dit satisfaite. Les étudiants estiment avoir été enfin entendus.