Faute d’autorisation des autorités malgaches, Air Austral annule ses vols Réunion-Tamatave

L'un des appareils de la flotte de la compagnie Air Austral
Dans un communiqué, Air Austral annonce qu’elle est « contrainte de procéder à l’annulation de ses vols Réunion-Tamatave ». La compagnie aérienne n’a pas reçu l’autorisation, initialement prévue, des autorités Malgaches.

Air Austral "est contrainte de devoir procéder à l’annulation de ses vols de/vers Tamatave", annonce la compagnie aérienne, dans un communiqué, ce mardi 29 mars.

Air Austral explique ne pas avoir "reçu l’autorisation, initialement prévue, des autorités Malgaches", et "regrette les désagréments occasionnés à sa clientèle".  

Un programme de vols pas encore approuvé  

La compagnie attend toujours "l’approbation formelle de son programme de vols pour la saison IATA qui s’est ouverte le 27 mars dernier".

En attendant, elle est donc obligée de "retirer la desserte de Tamatave de ses opérations pour les prochaines semaines". 

Lutte contre les trafics illégaux  

Air Austral explique subir les "conséquences du durcissement des mesures de contrôle douanier et de la politique de lutte contre les trafics illégaux qui touchent toutes les compagnies aériennes". 

Deux vols par semaine pour l’instant  

Actuellement, Air Austral reste autorisée à n’opérer que deux vols par semaine dans la limite de 132 passagers par vol, entre La Réunion et Antananarivo. "Cela ne lui permet pas  de répondre à la demande de voyage de et vers Madagascar qui est aujourd'hui très forte et qui continue de se renforcer", ajoute la compagnie.  

La volonté d’un retour à 16 vols par semaine  

Air Austral voudrait revenir à un programme de vol similaire à celui d’avant-covid avec jusqu’à 16 fréquences par semaine pour desservir six destinations : Tananarive, Tamatave, Nosy Be, Tuléar, Fort Dauphin, et Diego Suarez.  

La compagnie s’est par ailleurs déclarée "prête à établir un accord de code-share avec Madagascar airlines afin de maintenir un équilibre et une réciprocité". Elle se propose aussi "de travailler avec les autorités malgaches et les aéroports concernés, à la recherche de procédures" pour lutte contre les trafics illégaux.