La crise requin impacte l’économie de l’île et touche le secteur du tourisme indique la Fedom dans une motion qu’elle adresse à Ericka Bareigts, la Ministre des Outre-Mer.
"Aucune étude ne prouve la dangerosité liée à la consommation de la chair" selon la Fedom.
Voici le communiqué de la Fédération des Entreprises des Outre-Mer.
Motion de la FEDOM sur la « crise requin »
Deux arrêtés préfectoraux du 6 septembre 1999 et du 3 juin 2006 réglementent et interdisent la commercialisation de certaines espèces de poissons, dont les requins tigre et bouledogue.
Officiellement, il s’agit de protéger les réunionnais des risques de la ciguatera, une maladie liée à la consommation de certains poissons qui se nourrissent d’une certaine algue. Le requin étant le dernier maillon de la chaîne alimentaire, il est suspecté de consommer des poissons contaminés. Or à ce jour, aucun requin prélevé n’était porteur de cette maladie.
Dans les faits, ces arrêtés ont été pris sous la pression de lobbies écologistes.
A la Réunion, la pêche et la consommation de requin font partie des usages de la culture locale.
Régulièrement, des hommes et des femmes sont victimes d’attaques mortelles de requin, la dernière remontant à quelques jours. Au-delà du drame vécu par les familles, ces attaques répétées découragent de manière significative les touristes potentiels.
Considérant que cette interdiction de commercialisation de la chair de requin entraine leur prolifération,
Considérant que la « crise requin » entraine des conséquences néfastes majeures pour l’économie de la Réunion et notamment pour le secteur touristique,
Considérant qu’aucune étude ne prouve véritablement la réelle dangerosité liée à la consommation de chair de requin,
La Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM) réunie en Conseil d’administration demande à la Ministre des Outre-Mer de prendre des mesures immédiates afin de lever l’interdiction de consommer et de commercialiser la chair de requin.
Paris, le 24 février 2017
Voici le communiqué de la Fédération des Entreprises des Outre-Mer.
Motion de la FEDOM sur la « crise requin »
Deux arrêtés préfectoraux du 6 septembre 1999 et du 3 juin 2006 réglementent et interdisent la commercialisation de certaines espèces de poissons, dont les requins tigre et bouledogue.
Officiellement, il s’agit de protéger les réunionnais des risques de la ciguatera, une maladie liée à la consommation de certains poissons qui se nourrissent d’une certaine algue. Le requin étant le dernier maillon de la chaîne alimentaire, il est suspecté de consommer des poissons contaminés. Or à ce jour, aucun requin prélevé n’était porteur de cette maladie.
Dans les faits, ces arrêtés ont été pris sous la pression de lobbies écologistes.
A la Réunion, la pêche et la consommation de requin font partie des usages de la culture locale.
Régulièrement, des hommes et des femmes sont victimes d’attaques mortelles de requin, la dernière remontant à quelques jours. Au-delà du drame vécu par les familles, ces attaques répétées découragent de manière significative les touristes potentiels.
Considérant que cette interdiction de commercialisation de la chair de requin entraine leur prolifération,
Considérant que la « crise requin » entraine des conséquences néfastes majeures pour l’économie de la Réunion et notamment pour le secteur touristique,
Considérant qu’aucune étude ne prouve véritablement la réelle dangerosité liée à la consommation de chair de requin,
La Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM) réunie en Conseil d’administration demande à la Ministre des Outre-Mer de prendre des mesures immédiates afin de lever l’interdiction de consommer et de commercialiser la chair de requin.
Paris, le 24 février 2017