C’est un appel à l’aide que lance ce samedi 14 avril le Collectif des Femmes de Pêcheurs de La Réunion. La pêche artisanale est en souffrance, mais avec elle ses acteurs et leurs familles.
De 500, le nombre de pêcheurs artisanaux est passé à 160 en 10 ans. Selon le Collectif des Femmes de Pêcheurs de La Réunion, les conditions de vie se sont peu à peu dégradées, plongeant désormais les artisans et leurs familles dans la détresse.
Pourtant, les pêcheurs ont bien tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, mais sans être entendus, selon elles. Aujourd’hui, ils doivent faire face à d’importantes difficultés financières. En cause, les prix des poissons et des appâts notamment.
A la diminution du nombre de poissons, s’ajoute un prix d’achat trop bas auprès des pêcheurs. Un poisson frais est, selon elles, acheté au même tarif qu’un poisson issu de la pêche semi-industrielle pêché 12 jours plus tôt. De plus, contrairement à la métropole, le prix est constant toute l’année. Il n’y a en effet pas de ventes à la « criée » à La Réunion. Une situation injuste et incompréhensible selon le collectif des Femmes de Pêcheurs de La Réunion.
Face à cela et à l’augmentation constante du prix des appâts, elles demandent qu’une action soit faite, et que la filière soit structurée, pour redonner une place à la pêche artisanale.
Pour le collectif, il faut désormais que l’organisation des producteurs, portée par le Comité des pêches, soit opérationnel et qu’une aide exceptionnelle soit accordée. Des dossiers sont actuellement en train d’être montés en ce sens auprès de la Région Réunion.
Les Femmes de pêcheurs militent ainsi pour que des solutions à long terme soient trouvées, afin que leurs époux ne soient plus les « dindons de la farce » et que leurs familles retrouvent un peu de dignité.
Le reportage de Thierry Chapuis.
Pourtant, les pêcheurs ont bien tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, mais sans être entendus, selon elles. Aujourd’hui, ils doivent faire face à d’importantes difficultés financières. En cause, les prix des poissons et des appâts notamment.
A la diminution du nombre de poissons, s’ajoute un prix d’achat trop bas auprès des pêcheurs. Un poisson frais est, selon elles, acheté au même tarif qu’un poisson issu de la pêche semi-industrielle pêché 12 jours plus tôt. De plus, contrairement à la métropole, le prix est constant toute l’année. Il n’y a en effet pas de ventes à la « criée » à La Réunion. Une situation injuste et incompréhensible selon le collectif des Femmes de Pêcheurs de La Réunion.
Face à cela et à l’augmentation constante du prix des appâts, elles demandent qu’une action soit faite, et que la filière soit structurée, pour redonner une place à la pêche artisanale.
Pour le collectif, il faut désormais que l’organisation des producteurs, portée par le Comité des pêches, soit opérationnel et qu’une aide exceptionnelle soit accordée. Des dossiers sont actuellement en train d’être montés en ce sens auprès de la Région Réunion.
Les Femmes de pêcheurs militent ainsi pour que des solutions à long terme soient trouvées, afin que leurs époux ne soient plus les « dindons de la farce » et que leurs familles retrouvent un peu de dignité.
Le reportage de Thierry Chapuis.
Reportage
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