Président de la Délégation aux Outre-mer, le député LREM Olivier Serva mène une mission sur les mobilités et carrières des fonctionnaires ultramarins. De passage sur notre île, il étudie les pistes pour faciliter le retour et l’ascension hiérarchique des Réunionnais.
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Vraiment indispensable cette mission (avec aussi un haut fonctionnaire), alors que les députés péi pourraient faire remonter les informations ? « Nous avons échangé avec eux, ça nous a permis d’orienter nos travaux utilement. Lorsqu'on est en charge d’un rapport confié par le Premier ministre, on doit se rendre compte au plus près des réalités du terrain. »
Partir, mais revenir
Olivier Serva fixe 2 grands principes : « La nécessaire mobilité des fonctionnaires et la nécessaire formation. Mais on peut imaginer des dispositifs innovants qui permettraient aux Ultramarins de pouvoir rentrer chez eux pour enrichir leurs territoires, parce qu’il faut permettre aux forces vives de rentrer. »
D’une fonction publique à l’autre
« Nous devons mettre de la fluidité et de l'humanité dans les mutations » prévient l’élu de Guadeloupe, favorable à ce que les fonctionnaires naviguent entre les trois fonctions publiques : d’Etat, territoriale et hospitalière. « C'est difficile aujourd'hui parce que les ponts ne sont pas créés. Il faudrait une structure de concertation pour anticiper, à l'horizon 2 - 3 - 4 ans, un certain nombre de besoins. »
Moins de postes, moins d’opportunités
Dans un contexte de réduction du nombre de fonctionnaires, « le retour au pays peut se heurter à une limitation des postes » admet Olivier Serva. « Il y a des départs la retraite, un certain nombre de mouvements. Ceux-ci doivent être sécurisés. Ils doivent permettre aux Réunionnais de pouvoir occuper des fonctions à responsabilité », peut-être en créant « un vivier de haut potentiel. »
Jeunes profs à Créteil, une fatalité ?
Pour le chef de mission, « il est inhumain et contre-productif d’envoyer les moins expérimentés sur les postes les plus difficiles, parce qu’ils ne seront pas les plus performants, et ils seront découragés. Ça a changé déjà, le ministre de l’éducation nationale s'est engagé à affecter les nouveaux enseignants sur des postes beaucoup plus digestes. »
Partir, mais revenir
Olivier Serva fixe 2 grands principes : « La nécessaire mobilité des fonctionnaires et la nécessaire formation. Mais on peut imaginer des dispositifs innovants qui permettraient aux Ultramarins de pouvoir rentrer chez eux pour enrichir leurs territoires, parce qu’il faut permettre aux forces vives de rentrer. »
D’une fonction publique à l’autre
« Nous devons mettre de la fluidité et de l'humanité dans les mutations » prévient l’élu de Guadeloupe, favorable à ce que les fonctionnaires naviguent entre les trois fonctions publiques : d’Etat, territoriale et hospitalière. « C'est difficile aujourd'hui parce que les ponts ne sont pas créés. Il faudrait une structure de concertation pour anticiper, à l'horizon 2 - 3 - 4 ans, un certain nombre de besoins. »
Moins de postes, moins d’opportunités
Dans un contexte de réduction du nombre de fonctionnaires, « le retour au pays peut se heurter à une limitation des postes » admet Olivier Serva. « Il y a des départs la retraite, un certain nombre de mouvements. Ceux-ci doivent être sécurisés. Ils doivent permettre aux Réunionnais de pouvoir occuper des fonctions à responsabilité », peut-être en créant « un vivier de haut potentiel. »
Jeunes profs à Créteil, une fatalité ?
Pour le chef de mission, « il est inhumain et contre-productif d’envoyer les moins expérimentés sur les postes les plus difficiles, parce qu’ils ne seront pas les plus performants, et ils seront découragés. Ça a changé déjà, le ministre de l’éducation nationale s'est engagé à affecter les nouveaux enseignants sur des postes beaucoup plus digestes. »