L’enquête sur un présumé bourrage des urnes lors des dernières élections européennes à Sainte-Suzanne touche à sa fin. Depuis hier, 4 personnes ont été mises en examen. Il s’agit principalement de membres de bureaux de vote. D'autres mises en examens sont attendues...
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Il s’agit là-aussi de membres de bureaux de vote même si selon nos informations, un élu du conseil municipal ferait partie des mis en examen.
Dès le lendemain des élections européennes de mai 2014, des soupçons de bourrage des urnes se sont portés sur plusieurs bureaux de vote de Sainte-Suzanne. Alors que la participation à ce scrutin excède à peine 20% sur l’ensemble de La Réunion, elle s’élevait à 26% à Sainte-Suzanne. Mais le plus étonnant reste le score obtenu dans la commune de l’Est par la liste de Younouss Omarjee : 67% des voix alors que cette liste baptisée « l’Union pour les Outremers » n’a recueilli qu’un peu plus de 23% dans le département. Un simple coup d’œil jeté aux listes d’émargement a permis aux gendarmes de comprendre que quelque chose clochait. Suspicions confirmées lorsqu’ils ont passé des journées entières à faire du porte à porte pour vérifier la signature des électeurs et leur demander s’ils étaient bien allés voter.
Après 4 ans d’instruction, l’enquête touche donc à sa fin. Si les 4 personnes mises en examen depuis lundi reconnaissent avoir glissé quelques bulletins de leur « candidat favori » pour l’aider à gagner, tous assurent avoir agi de leur propre chef.
Dès le lendemain des élections européennes de mai 2014, des soupçons de bourrage des urnes se sont portés sur plusieurs bureaux de vote de Sainte-Suzanne. Alors que la participation à ce scrutin excède à peine 20% sur l’ensemble de La Réunion, elle s’élevait à 26% à Sainte-Suzanne. Mais le plus étonnant reste le score obtenu dans la commune de l’Est par la liste de Younouss Omarjee : 67% des voix alors que cette liste baptisée « l’Union pour les Outremers » n’a recueilli qu’un peu plus de 23% dans le département. Un simple coup d’œil jeté aux listes d’émargement a permis aux gendarmes de comprendre que quelque chose clochait. Suspicions confirmées lorsqu’ils ont passé des journées entières à faire du porte à porte pour vérifier la signature des électeurs et leur demander s’ils étaient bien allés voter.
Après 4 ans d’instruction, l’enquête touche donc à sa fin. Si les 4 personnes mises en examen depuis lundi reconnaissent avoir glissé quelques bulletins de leur « candidat favori » pour l’aider à gagner, tous assurent avoir agi de leur propre chef.