La justice a procédé, mardi, à l’incarcération de onze personnes suspectées d’avoir participé à l’affaire des fuites qui ont perturbé les épreuves Bac 2019. À Madagascar, début octobre, l’examen du baccalauréat a été faussé par la fuite des sujets dans plusieurs matières.
La fuite des sujets du Bac 2019 est devenue une affaire politique. Ce week-end, le président de la République, Andry Rajoelina, a été longuement interrogé sur ce dossier qui fait la une de la presse, chaque jour, depuis le début du mois. Après avoir annoncé, l’organisation d’une session de rattrapage du 23 au 25 octobre 2019, le dirigeant malgache a souligné son intention de faire preuve de la plus grande fermeté à l’égard des fraudeurs.
Manifestement, ce message a été rapidement reçu par les magistrats. Depuis samedi, les suspects sont déférés devant les procureurs de Miarinarivo, Fianarantsoa et Ambatondrazaka.
À Ambatondrazaka, ville située à 150 km dans le Nord-Est de la Grande île, un enseignant et cinq élèves ont été placés en détention provisoire. À Imerintsiatosika, une localité distante de 30 km de la capitale, le proviseur du lycée et trois élèves sont sous les verrous, enfin à Fianaranstoa (286 km de Tana par les airs), l’enseignant suspecté est en détention, mais les 18 élèves qui ont été appréhendés en même temps que lui ont été remis en liberté provisoire précise Midi-Madagaskara.
Les parents, d’élèves placés en détention provisoire, comme ceux dont les enfants n’ont pu terminer les épreuves dénoncent la gestion de cette affaire. Tous protestent contre les mesures coercitives prises à l’encontre des candidats.
Une affaire qui, manifestement, n’a pas fini de faire des vagues à Madagascar.
Manifestement, ce message a été rapidement reçu par les magistrats. Depuis samedi, les suspects sont déférés devant les procureurs de Miarinarivo, Fianarantsoa et Ambatondrazaka.
Un dossier encombrant
À Ambatondrazaka, ville située à 150 km dans le Nord-Est de la Grande île, un enseignant et cinq élèves ont été placés en détention provisoire. À Imerintsiatosika, une localité distante de 30 km de la capitale, le proviseur du lycée et trois élèves sont sous les verrous, enfin à Fianaranstoa (286 km de Tana par les airs), l’enseignant suspecté est en détention, mais les 18 élèves qui ont été appréhendés en même temps que lui ont été remis en liberté provisoire précise Midi-Madagaskara.
Les parents, d’élèves placés en détention provisoire, comme ceux dont les enfants n’ont pu terminer les épreuves dénoncent la gestion de cette affaire. Tous protestent contre les mesures coercitives prises à l’encontre des candidats.
Une affaire qui, manifestement, n’a pas fini de faire des vagues à Madagascar.