GRAND FORMAT. Au CHU de La Réunion, un scanner de dernière génération pour mieux dépister le cancer

Le CHU de La Réunion s'est équipé d'un Tep Scan, une technologie dernier cri dans la lutte contre le cancer
Depuis le mois d'octobre dernier, le CHU de La Réunion s'est doté d'un nouvel appareil de TEP Scan, une technologie d'imagerie de pointe qui vise à améliorer le dépistage et la prise en charge des cancers. C'est le grand format de Réunion la 1ère télé.

A Saint-Denis, le service de médecine nucléaire du CHU Nord s'appuie désormais sur un nouvel appareil TEP Scan de nouvelle génération. Un bijoux de technologie acquis au mois d'octobre dernier afin de mieux dépister et de mieux prendre en charge les patients atteints du cancer.

La tomographie par émission de positons, ou TEP Scan, est un examen d'imagerie médical permettant de détecter la présence de cellules cancéreuses et grâce à ce nouvel appareil, explique le Dr Cédric Revel, l'examen est beaucoup plus précis.

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Le Tep Scan, une technologie d'imagerie de pointe pour améliorer le dépistage du cancer
 

Un examen beaucoup plus rapide et précis

"L'examen se passe en deux temps, détaille le chef du Pôle de médecine nucléaire. Tout d'abord, le scanner, avec l'arceau métallique, va nous permettre d'avoir une bonne résolution anatomique et après, l'autre partie en tunnel qui est propre à cette nouvelle machine va nous permettre d'avoir un maximum de signaux. En fusionnant les deux images, on va savoir exactement où se trouve exactement la lésion".

Lors de l'examen, le FDG, un traceur radioactif, est injecté dans le bras du patient et c'est grâce à celui-ci qu'il est ensuite possible de détecter la présence des cellules cancéreuses. L'examen est également beaucoup plus rapide qu'auparavant. Quelques minutes seulement suffisent pour que le puissant appareil délivre une imagerie de haute résolution.

Le Tep Scan fournit des images de haute résolution qui permettent de mieux traiter les cancers

Trente patients examinés en moyenne tous les jours

Le diagnostic médical est plus précis et le traitement mieux approprié et ciblé pour les malades. Car tous les patients ne réagissent pas de la même façon aux traitements médicamenteux qui s'avèrent d'ailleurs particulièrement onéreux.

"Pour un médicament de nouvelle thérapie, on est quasiment aux alentours de 5 000 à 6 000 euros l'injection et donc avec un surcoût dans le système de santé qui va devenir difficile tenable avec le temps, d'où l'importance de savoir le plus tôt possible si le médicament va marcher ou pas", défend le Dr Revel.

Un examen est facturé 600 euros et il est totalement pris en charge par la Sécurité sociale. Et au CHU de La Réunion, plus de 30 patients sont ainsi examinés en moyenne chaque jour. La Réunion est la seule à être équipée d'un tel appareil dans l'Océan indien. Il n'en existe que 18 exemplaires dans le monde.