Trois jours et trois nuits dans les sentiers de La Réunion auront été nécessaires à Jean-Yves Baron, dossard 343, pour parcourir les 165 km de la Diagonale des Fous. Dernier finisher, le quinquagénaire devient ainsi le héros d’un jour.
Il y a les favoris. Applaudis tout au long du parcours, acclamés à l’arrivée, ils sont les stars du Grand Raid. Leurs noms sont connus de tous, mais les anonymes ne sont pas pour autant en reste. Les applaudissements sont aussi pour eux, les encouragements surtout, et notamment pour le dernier d’entre eux.
Le dernier finisher ne passe jamais inaperçu. Escorté par les médias, le public et surtout les bénévoles qui ferment la course, il parcourt les derniers kilomètres qui le séparent de la ligne d’arrivée du stade de la Redoute. Une effervescence grisante parfois, étourdissante, mais savourée. Cette année, le dernier finisher s’appelle Jean-Yves Baron. Il porte le dossard 343.
A l’arrivée, Jean-Yves a eu droit à un accueil de vainqueur. Le public, les concurrents étaient présents, les membres du Grand Raid des joëlettes l’ont même escorté pour franchir la ligne d’arrivée.
Un moment d’émotion intense pour ce directeur financier d’une cinquantaine d’années. Des émotions, il en d’ailleurs eu tout au long de son parcours.
Parti jeudi 18 octobre à 22h de Saint-Pierre avec les autres concurrents, il fera partie de ceux qui parviendront à franchir toutes les barrières horaires à temps, restant jusqu’à la fin dans la course. 66 heures et 04 minutes pour avaler 165 km et 9 600 m de dénivelé positif, la performance est belle.
Pourtant la course n’avait pas forcément bien commencé pour lui. La 1ère a été difficile pour lui. Jean-Yves a en effet été malade pendant près de 30 km, impossible pour lui de s’alimenter, "sûrement un coup de froid", estime-t-il. Mais le pire a surtout été sa chute dans un ravin dans le cirque de Cilaos. Heureusement, il ne s’est pas blessé.
D’après lui, un buisson l’a arrêté et ainsi empêché de tomber plus bas. Une femme l’a vu et a appelé un coureur qui l’a sorti du fossé. Un homme prénommé Willy, à qui Jean-Yves a donné rendez-vous à l’arrivée pour partager l’instant.
Ce n’est que dimanche 21 octobre à 12h25, après 3 nuits dans les sentiers de La Réunion, que Jean-Yves Baron, dossard 343, a pointé au Colorado, dernier poste avant l’arrivée. Une heure de pause pour manger, se faire masser et il est reparti. 5 km restent à faire donc. 5 km durant lesquels le quinquagénaire était décidément résolu à savourer. Les paysages, les couleurs, les gens, Jean-Yves a été séduit. Plus qu’une course, il dit avoir fait une rencontre avec La Réunion et les Réunionnais.
Les derniers mètres sont difficiles mais Jean-Yves veut en profiter, admirant la vue sur Saint-Denis que lui offre la descente depuis le Colorado.
L’autre "star" du Grand Raid
Le dernier finisher ne passe jamais inaperçu. Escorté par les médias, le public et surtout les bénévoles qui ferment la course, il parcourt les derniers kilomètres qui le séparent de la ligne d’arrivée du stade de la Redoute. Une effervescence grisante parfois, étourdissante, mais savourée. Cette année, le dernier finisher s’appelle Jean-Yves Baron. Il porte le dossard 343.
Une course intense
Parti jeudi 18 octobre à 22h de Saint-Pierre avec les autres concurrents, il fera partie de ceux qui parviendront à franchir toutes les barrières horaires à temps, restant jusqu’à la fin dans la course. 66 heures et 04 minutes pour avaler 165 km et 9 600 m de dénivelé positif, la performance est belle.
Pourtant la course n’avait pas forcément bien commencé pour lui. La 1ère a été difficile pour lui. Jean-Yves a en effet été malade pendant près de 30 km, impossible pour lui de s’alimenter, "sûrement un coup de froid", estime-t-il. Mais le pire a surtout été sa chute dans un ravin dans le cirque de Cilaos. Heureusement, il ne s’est pas blessé.
D’après lui, un buisson l’a arrêté et ainsi empêché de tomber plus bas. Une femme l’a vu et a appelé un coureur qui l’a sorti du fossé. Un homme prénommé Willy, à qui Jean-Yves a donné rendez-vous à l’arrivée pour partager l’instant.
"J’ai l’impression de vivre un rêve"
Ce n’est que dimanche 21 octobre à 12h25, après 3 nuits dans les sentiers de La Réunion, que Jean-Yves Baron, dossard 343, a pointé au Colorado, dernier poste avant l’arrivée. Une heure de pause pour manger, se faire masser et il est reparti. 5 km restent à faire donc. 5 km durant lesquels le quinquagénaire était décidément résolu à savourer. Les paysages, les couleurs, les gens, Jean-Yves a été séduit. Plus qu’une course, il dit avoir fait une rencontre avec La Réunion et les Réunionnais.
Les derniers mètres sont difficiles mais Jean-Yves veut en profiter, admirant la vue sur Saint-Denis que lui offre la descente depuis le Colorado.