Le Grand Raid aura-t-il lieu ou pas ? Cet après-midi, à l’issue d’une nouvelle réunion à la préfecture, la décision n’était toujours pas tranchée. Le préfet Jacques Billant a annoncé qu’il se prononcera sur la question en milieu de semaine prochaine au plus tard.
•
Ce vendredi après-midi, le comité organisateur du Grand Raid avait à nouveau rendez-vous avec le préfet Jacques Billant. Mais déjouant tous les pronostics, aucune décision n’a été prise à l’issue de cette réunion de travail sur le maintien ou non de ce qui constitue l’un des plus grands événements sportifs du département.
Lors de la conférence hebdomadaire sur la situation sanitaire dans l’île, le préfet n’a pas manqué de s’exprimer sur la question. Il a expliqué avoir travaillé avec les organisateurs "sur des modalités précises et sécurisées qui pouvaient être mises en place" afin que le problème sanitaire n’en soit plus un. "Je trouve que l’approche qui est celle des organisateurs est très positive. Et cela m’amènera à prendre ma décision en milieu de semaine prochaine au plus tard", a-t-il conclu.
Le parcours sera-t-il le même ? Les 6 000 coureurs pourront-ils tous participer et dans quelles conditions ? "On s’attèle à trouver des solutions à ce problème sanitaire. Donc pour l’instant, il est prématuré de dire quelle sera la décision. Je ne la connais pas", a de son côté confié Robert Chicaud, le président de l’Association Grand Raid au sortir de cette réunion qui aura duré une heure et demi.
L’objectif, a-t-il souligné, est de trouver "des solutions les plus sécurisantes possibles". Et l’organisation met en tout cas toutes les chances de son côté. Ce matin, par exemple, elle a rencontré les chefs de poste pour les rassurer avant de se tourner vers les maires des communes traversées par les coureurs.
"On va se rapprocher de toutes les collectivités pour leur expliquer quel est le processus qu’on va mettre en place pour garantir une sécurité sanitaire. Ce que nous n’avions pas fait parce que nous n’étions pas préparés à ce type de situation. Nous allons le faire maintenant", a encore précisé Robert Chicaud.
Celui-ci indique avoir déjà échangé avec les mairies de Saint-Denis et de Saint-Pierre. Reste que dans certaines communes, on est loin d’être convaincu. Le maire de Cilaos Jacques Técher a par exemple déclaré sur le plateau de Réunion La 1ère que "pour la commune de Cilaos, une annulation du Grand Raid serait comprise par l’opinion publique".
De même, les Mafatais, qui ont jusque-là été épargnés par le virus, ne cachent pas qu’ils préfèreraient que le Frand Raid soit tout bonnement annulé. Robert Chicaud reste néanmoins optimiste et espère toujours que le départ sera donné comme prévu à Saint-Pierre, sur le site de la Ravine Blanche, le 15 octobre prochain.
Lors de la conférence hebdomadaire sur la situation sanitaire dans l’île, le préfet n’a pas manqué de s’exprimer sur la question. Il a expliqué avoir travaillé avec les organisateurs "sur des modalités précises et sécurisées qui pouvaient être mises en place" afin que le problème sanitaire n’en soit plus un. "Je trouve que l’approche qui est celle des organisateurs est très positive. Et cela m’amènera à prendre ma décision en milieu de semaine prochaine au plus tard", a-t-il conclu.
Quelles solutions au problème sanitaire ?
Le parcours sera-t-il le même ? Les 6 000 coureurs pourront-ils tous participer et dans quelles conditions ? "On s’attèle à trouver des solutions à ce problème sanitaire. Donc pour l’instant, il est prématuré de dire quelle sera la décision. Je ne la connais pas", a de son côté confié Robert Chicaud, le président de l’Association Grand Raid au sortir de cette réunion qui aura duré une heure et demi.
L’objectif, a-t-il souligné, est de trouver "des solutions les plus sécurisantes possibles". Et l’organisation met en tout cas toutes les chances de son côté. Ce matin, par exemple, elle a rencontré les chefs de poste pour les rassurer avant de se tourner vers les maires des communes traversées par les coureurs.
Concertation avec les maires des communes
"On va se rapprocher de toutes les collectivités pour leur expliquer quel est le processus qu’on va mettre en place pour garantir une sécurité sanitaire. Ce que nous n’avions pas fait parce que nous n’étions pas préparés à ce type de situation. Nous allons le faire maintenant", a encore précisé Robert Chicaud.
Celui-ci indique avoir déjà échangé avec les mairies de Saint-Denis et de Saint-Pierre. Reste que dans certaines communes, on est loin d’être convaincu. Le maire de Cilaos Jacques Técher a par exemple déclaré sur le plateau de Réunion La 1ère que "pour la commune de Cilaos, une annulation du Grand Raid serait comprise par l’opinion publique".
De même, les Mafatais, qui ont jusque-là été épargnés par le virus, ne cachent pas qu’ils préfèreraient que le Frand Raid soit tout bonnement annulé. Robert Chicaud reste néanmoins optimiste et espère toujours que le départ sera donné comme prévu à Saint-Pierre, sur le site de la Ravine Blanche, le 15 octobre prochain.