Le fabricant de béton Holcim Réunion a annoncé, mercredi 2 octobre, un plan social. Selon nos informations, il prévoit 43 suppressions d'emplois. En pénurie de granulat, Holcim fermerait plusieurs sites, notamment à Bras-Panon et au Chaudron. Holcim Réunion réagit dans un communiqué.
•
Le fabricant de béton, Holcim Réunion, s’apprête à licencier près d’un tiers de ces effectifs dans l’île. L’entreprise l’a annoncé, mercredi 2 octobre. Ce plan social prévoit la suppression de 43 postes. C'est une information de Réunion La 1ère.
Ce plan social prévoit également des fermetures de sites. Il est notamment question de mettre un terme aux activités de traitement de l’unité située à Bras-Panon. Le site de Cambaie à Saint-Paul serait également concerné, tout comme la centrale à béton située à Saint-Denis.
Depuis 50 ans, Holcim Réunion opère sur le marché local en ciment, béton, précontraint, et granulat. Unique producteur de ciment dans l'île, il en fabrique 435 000 tonnes par an.
Bien que leader mondial et local dans le secteur des matériaux de constructions, Holcim doit à la fois faire face à une pénurie de matière premières - les granulats - et à la hausse des importations.
Toujours selon la direction : "ses différents marchés ont fortement évolué avec la fin des grands chantiers du BTP, la baisse des prix, et l'augmentation des imports de ciment notamment. Dans ce contexte, la fin de ses réserves disponibles en granulats a amplifié et accéléré la prise de décision. Ce projet prévoit une réorganisation des activités béton et précontraint et l’arrêt de l’activité de granulat".
Holcim Réunion estime que cette réorganisation va permettre de s'adapter "à la réalité du marché d’aujourd’hui, et à la fin de ses réserves actuelles en granulats".
Des fermetures de sites
La branche béton de la société qui emploie environ 120 personnes dans l’île est en difficulté. Elle doit notamment faire face à une pénurie de granulats.Ce plan social prévoit également des fermetures de sites. Il est notamment question de mettre un terme aux activités de traitement de l’unité située à Bras-Panon. Le site de Cambaie à Saint-Paul serait également concerné, tout comme la centrale à béton située à Saint-Denis.
Depuis 50 ans, Holcim Réunion opère sur le marché local en ciment, béton, précontraint, et granulat. Unique producteur de ciment dans l'île, il en fabrique 435 000 tonnes par an.
43 suppressions de postes
Une quarantaine de postes doivent être supprimés, selon plusieurs sources concordantes. Sollicitée, la direction d’Holcim Réunion n’a pas encore répondu à nos questions. Selon nos informations, l’annonce de ce plan social devait intervenir auprès des salariés, la semaine prochaine.Bien que leader mondial et local dans le secteur des matériaux de constructions, Holcim doit à la fois faire face à une pénurie de matière premières - les granulats - et à la hausse des importations.
Recentrer ses activités
Dans un communiqué publié, ce jeudi 3 octobre, la direction de Holcim Réunion, au Port, précise qu'elle "accélère sa stratégie de recentrage sur certaines activités et préserve la production locale". Elle annonce une "nouvelle structuration afin de soutenir la pérennisation de ses activités sur l'île".Toujours selon la direction : "ses différents marchés ont fortement évolué avec la fin des grands chantiers du BTP, la baisse des prix, et l'augmentation des imports de ciment notamment. Dans ce contexte, la fin de ses réserves disponibles en granulats a amplifié et accéléré la prise de décision. Ce projet prévoit une réorganisation des activités béton et précontraint et l’arrêt de l’activité de granulat".
Holcim Réunion estime que cette réorganisation va permettre de s'adapter "à la réalité du marché d’aujourd’hui, et à la fin de ses réserves actuelles en granulats".