Avril 1988, il y a 33 ans, la chasse des guêpes était un vrai métier… un métier qui rapportait gros vu le prix du nid qui se vendait sur le bord de la route
Chasseur de guêpes était un métier qui rapportait gros vu le prix du nid qui se vendait sur le bord de la route ou alors des larves qui se retrouvaient dans des marmites pour in bon ti rougail pimenté ou tout simplement en friture…
Trouver un nid de guêpes n’est pas toujours simple et il faudra faire preuve de patience et de sens de l’observation. alon rode guêpes dann’ fon la rivière, ou bien dann’ jardin sou gros pied goyaves, trapp in gaulette met’ au bout’ in morceau goni ek pétrole pou enfume lo band zinsect … oté i vaut mié pas ravage guêpe….
Elles sont une armée, une colonie qui fonce sur le chasseur pour le piquer de partout… là ou kour en criant kilot’ dan la main… piqure guê ça i fé mal mounwar, i fé coule out larme avant ou déguste les larves… et en plus dès que les parties de votre corps sont piquées par les guêpes, votre peau se gonfle, rougit et surtout la douleur est atroce… fait vite pipi et frotte sur l’endroit douloureux ou encore frotter un oignon coupé en deux pour faire diminuer la souffrance…
Mais c’est bien devant son assiette, que le chasseur retrouve le sourire, ce caviar réunionnais est l’un des repas préférés des catholiques entre autres, pendant le carême de la semaine sainte avant Pâques… Quand on regarde un nid de guêpes de très près, avec des alvéoles qui constituent plusieurs étages, on peut dire que ces insectes sont des artistes…