Ce 1er novembre est un jour particulier pour les gardiens de cimetière. A 29 ans, Johnny Boyer entretient les tombes à l’année. Ce lieu est finalement devenu pour lui, "un lieu de vie" et d’échanges. Portrait.
LP / Henry-Claude Elma•
Son dynamisme et son sourire, Johnny Boyer les partage dans les allées du cimetière de Sainte-Anne à Saint-Benoît. A 29 ans, ce gardien de cimetière prend son travail à cœur. Il veille à la propreté des lieux, dans cet endroit qu’il appelle "son cimetière". "J’aime la convivialité, tout le monde prend le temps de se parler, on y est bien", raconte Johnny.
Depuis huit ans, il entretient et embellit le cimetière sous le regard reconnaissant des proches des disparus. "Le fait de planter et de voir ces belles fleurs qui arrivent, ça me donne encore plus envie de continuer. Ces fleurs redonnent de la joie à la mort", explique Johnny.
Plus de vie que de mort
Depuis qu’il travaille dans ce cimetière bercé par le bruit des vagues, le jeune homme ne voit plus l’endroit de la même manière. "Aujourd’hui, je trouve qu’il y a finalement plus de vie que de mort ici", remarque-t-il.