@metoom.ru est le pendant de balance ton porc, à Maurice. #MeeTooMauritius est apparu, ce mardi, sur les réseaux sociaux de l'île sœur. Depuis, les témoignages de femmes, victimes de harcèlement sexuel, se multiplient. Pour l'instant, aucun nom n'est mentionné, mais des profils se dessinent.
#BalanceTonPorc déboule sur Twitter en octobre 2017 en France. Il est inspiré par le mouvement #MeToo qui est apparu en 2007 aux Etats-Unis et qui a explosé dix ans plus tard avec l'affaire Weinstein et les révélations des stars d'Hollywood.
Ce mouvement a permis de libérer la parole des victimes de harcèlement. Il a, également, fait l'objet de controverses avec la révélation de noms de harceleurs "présumés".
Certains ont porté plainte et ont été innocentés par la justice... Restent les dégâts irréversibles d'une médiatisation incontrôlée, quand la personne est connue.
À l'île Maurice, pour l'instant, les victimes de harcèlement, voir d'agressions sexuelles, se "contentent" uniquement de raconter les faits. La violence, la peur, le silence, la culpabilité qu'elles vivent depuis des jours, des semaines, des années en se rendant au travail. Elles ne peuvent pas dévoiler le nom des auteurs présumés. Elles perdraient leur emploi.
Cette menace est ancrée dans leur conscience et, d'ailleurs, aucun nom n'a été divulgué. Les victimes qui oseraient franchir cette ligne seraient immédiatement blacklistées.
Interrogé sur ce sujet, l'Officier Press des Casernes centrales a expliqué à Defimedia : "Les femmes victimes de harcèlement doivent venir porter plainte". Surtout quand les prédateurs officient en toute impunité depuis des années. Les premiers témoignages apparus sur #MeeTooMauritius se recoupent : "J’ai moi aussi été une victime de cet homme. Mon histoire est similaire. Les détails sont les mêmes... Il déteste la réponse : non !".
Radio One résume la difficulté du sujet : "On sait bien que la violence et le harcèlement sont perçus comme les expressions de la virilité. C’est ainsi que les femmes sont socialisées à ne pas exprimer directement leur humiliation, ni leur colère".
La parole se libère, elle doit être entendue et prise en compte judiciairement.
Ce mouvement a permis de libérer la parole des victimes de harcèlement. Il a, également, fait l'objet de controverses avec la révélation de noms de harceleurs "présumés".
Certains ont porté plainte et ont été innocentés par la justice... Restent les dégâts irréversibles d'une médiatisation incontrôlée, quand la personne est connue.
Pas de nom de harceleurs
À l'île Maurice, pour l'instant, les victimes de harcèlement, voir d'agressions sexuelles, se "contentent" uniquement de raconter les faits. La violence, la peur, le silence, la culpabilité qu'elles vivent depuis des jours, des semaines, des années en se rendant au travail. Elles ne peuvent pas dévoiler le nom des auteurs présumés. Elles perdraient leur emploi.
Cette menace est ancrée dans leur conscience et, d'ailleurs, aucun nom n'a été divulgué. Les victimes qui oseraient franchir cette ligne seraient immédiatement blacklistées.
Une société machiste
Interrogé sur ce sujet, l'Officier Press des Casernes centrales a expliqué à Defimedia : "Les femmes victimes de harcèlement doivent venir porter plainte". Surtout quand les prédateurs officient en toute impunité depuis des années. Les premiers témoignages apparus sur #MeeTooMauritius se recoupent : "J’ai moi aussi été une victime de cet homme. Mon histoire est similaire. Les détails sont les mêmes... Il déteste la réponse : non !".
Radio One résume la difficulté du sujet : "On sait bien que la violence et le harcèlement sont perçus comme les expressions de la virilité. C’est ainsi que les femmes sont socialisées à ne pas exprimer directement leur humiliation, ni leur colère".
La parole se libère, elle doit être entendue et prise en compte judiciairement.