Ile Maurice : trois morts, dont un français, dans un incendie

Trois personnes sont mortes, jeudi soir, dans l'incendie de la société LAB 51 : Anouchka Gukhool et Fabrice Maurice des employés, originaires de l'île sœur et Serge Rioux, Français, directeur des ressources humaines. Le seul survivant, a été brûlé en voulant sauver ses collègues prisonniers. 
L'incendie dramatique du LAB 51, entreprise de publicité installée à Pailles, quartier situé au Sud de Port-Louis, a saisi d'effroi l'île Maurice.
Jeudi 5 mars 2020 en fin de journée, les sapeurs-pompiers sortent des décombres encore fumants les corps d'Anouchka Gukhool, Fabrice Maurice des employés, originaires de l'île sœur et Serge Rioux, Français, le directeur des ressources humaines. 
 

Un employé a été blessé en tentant de leur venir en aide 


Des témoins ont entendu leurs cris de détresse, mais ils ne pouvaient rien faire face au mur de flammes. Le quatrième employé de la société était hors du bâtiment quand le feu a éclaté. À son retour, il a essayé de venir en aide à ses amis et collègues, mais c'était peine perdue. Il a été pris en charge par les secours, blessé et choqué, il est hospitalisé. 
L'officier des sapeurs-pompiers a expliqué au journal Le Mauricien"nous avons tout essayé, mais le bâtiment est comme un labyrinthe. Toutes les casernes ont été mobilisées. Le feu a été maîtrisé, mais qu’il était trop tôt pour avancer la cause de l’incendie."
 

L'enquête va devoir apporter de nombreuses réponses


Quand les soldats du feu ont pu enfin pénétrer dans le bâtiment, il était déjà trop tard. Les trois personnes étaient déjà mortes. 
De nombreuses questions sont, ce matin encore, sans réponse. Des autopsies des trois corps auront lieu dans la journée de ce vendredi. Selon les premiers éléments de l'enquête de la police, le feu aurait éclaté vers 17h20. Les experts vont chercher à savoir quelle est l'origine de cet incendie et déterminer s'il a éclaté spontanément ou s'il couvait depuis plusieurs heures. Une enquête longue, délicate, mais indispensable pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise.