Relaxe, prison avec sursis, amende et stage de citoyenneté. Le délibéré est tombé pour les quatre manifestants de Manapany interpellés le 27 septembre dernier et jugés le 27 octobre pour avoir insulté des gendarmes et commis des dégradations lors d’une manifestation.
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Le délibéré du procès des manifestants de Manapany est tombé ce mardi 17 novembre au matin au tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Quatre personnes ont ainsi comparu le 27 octobre dernier pour s’expliquer suite dégradation lors d’une des manifestations contre la fermeture des Jardins de Manapany.
Le 27 septembre, la manifestation dégénère. Certains manifestants sont interpellés et accusés d’avoir détérioré un véhicule de gendarmerie. Lors de leur procès, un mois plus tard, ils devaient également répondre d’outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique commis en réunion.
Les manifestants de Manapany ont finalement été relaxés pour l’outrage, à l’exception de l’un d’entre eux. Ils ont cependant prévenu, par la voie de leur avocat, qu’ils continueraient à défendre l’accès aux Jardins de Manapany.
La relaxe a également été prononcée pour trois des quatre manifestants à qui on reprochait des dégradations. Difficile d’établir avec certitude les actes de chacun au milieu d’un groupe. Un seul prévenu a écopé de deux mois de prison avec sursis, pour dégradation de bien public.
Face aux Jardins, c’est finalement le Covid-19 qui a eu le dessus. Un 5ème prévenu jugé pour avoir vendu des tisanes sans autorisation pendant le confinement devra lui aussi effectuer un stage de citoyenneté de 6 mois.
Les Gilets Jaunes du QG Zazalé étaient aux côtés des manifestants dans ces deux affaires. Ils se sont rassemblés ce mardi matin devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
Mobilisation pour les Jardins de Manapany
Depuis le 2 août dernier, les militants des Azalées au Tampon, se sont rendus à Saint-Joseph pour rejoindre le " collectif des usagers des Jardins de Manapany ". Tous les dimanches, ils ont manifesté contre la " privatisation " du lieu.Le 27 septembre, la manifestation dégénère. Certains manifestants sont interpellés et accusés d’avoir détérioré un véhicule de gendarmerie. Lors de leur procès, un mois plus tard, ils devaient également répondre d’outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique commis en réunion.
Relaxe pour les uns, deux mois de prison avec sursis pour un autre
Les manifestants de Manapany ont finalement été relaxés pour l’outrage, à l’exception de l’un d’entre eux. Ils ont cependant prévenu, par la voie de leur avocat, qu’ils continueraient à défendre l’accès aux Jardins de Manapany.La relaxe a également été prononcée pour trois des quatre manifestants à qui on reprochait des dégradations. Difficile d’établir avec certitude les actes de chacun au milieu d’un groupe. Un seul prévenu a écopé de deux mois de prison avec sursis, pour dégradation de bien public.
Stage de citoyenneté de 6 mois et amendes
Trois manifestants devront effectuer un stage de citoyenneté de 6 mois. Tous les quatre ont écopé d’une amende de deux fois 135 euros pour rassemblement de plus de 6 personnes et pour non port du masque.Face aux Jardins, c’est finalement le Covid-19 qui a eu le dessus. Un 5ème prévenu jugé pour avoir vendu des tisanes sans autorisation pendant le confinement devra lui aussi effectuer un stage de citoyenneté de 6 mois.
Les Gilets Jaunes du QG Zazalé étaient aux côtés des manifestants dans ces deux affaires. Ils se sont rassemblés ce mardi matin devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.