Décidément, à un peu plus de six mois des Jeux olympiques de Paris 2024, La Réunion s'est transformée en terre d'entraînement pour les sportifs tricolores. Après les judokas de l'équipe de France masculine, voici les haltérophiles de l'équipe mixte. A peine le pied posé sur le sol réunionnais, ils se sont mis au travail, direction le gymnase des Deux Canons à Saint-Denis.
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Les JO dans le viseur
Pas de temps à perdre. "Il faut optimiser tout le quotidien, que ce soit le sommeil, l'alimentation... Tout est réfléchi : on a une personne spécifique dans chaque domaine qui nous accompagne pour donner le meilleur de nous-même", justifie Romain Imadouchène, qui concourt en catégorie - 89kg, déjà champion du monde de l'épaulé-jeté en 2022.
L'athlète est probablement la plus grande chance pour la France d'obtenir une médaille olympique dans la discipline. Et bien évidemment il vise l'or.
Un climat bon pour les articulations
Marie-Josèphe Fegue, haltérophile d'origine camerounaise, fait elle aussi partie des favorites. La Réunion est un bon terrain de préparation, notamment pour pouvoir s'acclimater à la chaleur qu'il fera lors des JO, en plein été à Paris. Un bon choix "pour le climat et les articulations, parce qu'on a beaucoup de douleurs". Travailler sous nos latitudes devrait ainsi leur permettre "d'atteindre les objectifs qui ont été fixés malgré la chaleur", dit-elle.
Des entraînements quotidiens
D'autant qu'il s'agit aussi pour eux de préparer le championnat d'Europe qui arrive à grand pas, du 12 au 20 février à Sofia en Bulgarie. Leur entraîneur, Franz Félicité, veut travailler "le geste technique pour Romain" et permettre à Marie-Josèphe "de retour de blessure de faire une reprise progressive".
Ainsi, ils vont multiplier les entraînements dans l'île jusqu'à la fin du mois de janvier. Dès le 7 août prochain, ils participeront aux Jeux Olympiques de Paris avec près de 120 athlètes du monde entier pour disputer les épreuves d'haltérophilie. La France n'a pas décroché de médaille dans cette discipline depuis 2008.