Les hélices de bateaux représentent la principale menace pour les tortues marines. Près de 80% d’entre elles circulent à moins de 30 mètres de profondeur, explique Anne-Emmanuelle Landes, chargée de l’équipe quiétude au Centre d’étude et découverte des tortues marines.
Les collisions avec des bateaux première cause de mortalité
Les collisions des tortues avec les bateaux constituent la principale cause de mortalité. Sur le port de Saint-Gilles, une journée de sensibilisation sur les tortues marines et leur quiétude a été organisée par Kélonia, le TCO et le centre d’études et de découverte des tortues marines.
Les médiateurs ont fait le tour des quais pour rappeler les règles de bonne conduite aux amodiataires et aux professionnels. Jonathan Mathieu, est l’un d’entre eux, il reconnait qu’il faut faire preuve d’une vigilance extrême.
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Les tortues marines, espèces menacées et protégées
Un Plan national d’action en faveur des tortues marines du Sud-Ouest de l’Océan Indien a été élaborée en 2015.Il concerne 5 espèces : la tortue verte, la tortue imbriquée, la tortue olivâtre, la tortue caouanne et la tortue Luth.
Ces espèces sont inscrites sur les listes roues UICN des espèces menacées, ainsi que sur les listes d’espèces protégées au niveau national.
Autrefois chassée pour leur chair et surtout leur carapace, désormais les tortues marines doivent faire face à la pollution, pêche accidentelle, le braconnage, les collisions avec les bateaux mais aussi le changement climatique.
Le retour des tortues marines à La Réunion
Musée et centre de recherche et de soins, Kélonia œuvre à la préservation de différentes espèces de tortues. Depuis 20 ans, près de 500 tortus marines ont été observées à La Réunion. La restauration des plages de ponte participe à leur retour.
Depuis 2015, les tortues payent un trop lourd tribut. Entre 10 et 15 tortues blessées par des bateaux sont ramenées à Kélonia chaque année. Des chiffres, qui ne prennent pas en compte les accidents non-déclarés.