Journée mondiale du chien : des actions de sensibilisation menées dans l’Ouest

Plus de 70 000 animaux errants ou divagants sont recensés à La Réunion.
Ce vendredi 26 août marque la journée mondiale du chien. A cette occasion, le TCO organise une série d’actions dans les cinq communes du territoire de l’Ouest. Il s’agit d’actions de prévention et de sensibilisation contre l’errance animale.

Depuis hier, le TCO mène des actions de sensibilisation à la cause canine. Aujourd’hui, c’est au Port que les médiateurs se sont installés. Une série d’actions sur tout le territoire de l’Ouest à l’occasion de la journée mondiale du chien, ce vendredi 26 août.

Le reportage de Réunion La 1ère :

C’est la journée mondiale du chien : l’occasion de sensibiliser le plus grand nombre sur l’errance animale

Les acteurs de la lutte contre l’errance animale rappellent aux propriétaires qu'il est important : 

  • d'identifier son animal : c’est une obligation légale
  • de le surveiller : un chien divagant peut provoquer des accidents, s’attaquer aux animaux de ferme
  • de le stériliser pour éviter la surpopulation animale

"Out Zanimo, okip a li"

Ces actions mettent l'accent sur les liens qui unissent l'homme à son animal de compagnie, mais également l'amélioration de ses conditions de vie. Les médiateurs profitent de ce moment pour sensibiliser les maîtres et futurs maîtres sur leurs responsabilités, l’abandon et la maltraitance, car beaucoup de ces animaux en sont victimes, comme le constatent de nombreux Possessionnais.

"Chacun doit garder ses animaux, en prendre soin et ne pas les abandonner" confie une habitante. Avant d’ajouter que "Na bokou i abandonn’ !". "Un animal c’est comme un être humain, il faut l’aimer" souligne une autre. "Beaucoup de personnes prennent un chien. Mais avant de partir en vacances, ils le jettent. Quand ils reviennent, ils en reprennent un autre… Vous pouvez faire ce que vous voulez, ça ne changera pas. Les chiens traîneront toujours" déplore un homme.

Pour rappel, l’abandon d’animaux de compagnie est un délit passible de 30 000 euros d’amende et de deux ans d’emprisonnement.

(Photo d'illustration)

D’autres actions seront menées jusqu’au 30 août. Demain, les médiateurs seront à Saint-Leu, avant de se rendre à Saint-Paul lundi, puis à Trois-Bassins mardi.