Maladies rénales, maladies sournoises. Souvent asymptomatiques, les maladies rénales se détectent généralement tard et demande donc une prise en charge plus ou moins lourde. A La Réunion, 2 100 personnes sont dialysées ou transplantées.
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A La Réunion, la population est peu plus vulnérable aux maladies rénales, les spécialistes le savent bien. 1 990 personnes souffraient d’insuffisance rénale en 2016, elles étaient 2 100 en 2018. Un chiffre qui augmente de près de 7% par an, ce qui en fait un problème de santé publique pour les spécialistes.
Le diabète est d’ailleurs l’une des maladies qui donne lieu à l’insuffisance rénale. Ainsi 53% des insuffisants rénaux sont diabétiques. La prévalence réunionnaise pour ces deux maladies est d’ailleurs bien connue.
Angélique Techer est une patiente dialysée, en attente de greffe. 3 fois par semaine, elle effectue des séances de dialyse de 3 heures. Des séances très lourdes mais qui ne l’empêche pas de trouver du temps pour se consacrer aux autres.
Jean-Marc Seguin l'a rencontrée. Son portrait.
La pression génétique à La Réunion, la sédentarité et les perturbateurs endocriniens restent des facteurs favorisant certaines maladies, et notamment rénales.
Maladies sournoises
Les maladies rénales, comme d’autres maladies comme le diabète, ne disent pas leurs noms. C’est bien souvent à un stade avancé qu’elles sont en effet détectées. De fait, 1 700 patients sont dialysés, 400 ont été transplantés.Le diabète est d’ailleurs l’une des maladies qui donne lieu à l’insuffisance rénale. Ainsi 53% des insuffisants rénaux sont diabétiques. La prévalence réunionnaise pour ces deux maladies est d’ailleurs bien connue.
Angélique Techer est une patiente dialysée, en attente de greffe. 3 fois par semaine, elle effectue des séances de dialyse de 3 heures. Des séances très lourdes mais qui ne l’empêche pas de trouver du temps pour se consacrer aux autres.
Jean-Marc Seguin l'a rencontrée. Son portrait.
Prévention primaire essentielle
Parce que l’insuffisance rénale est une maladie qui ne se guérit pas, la prévention est essentielle. Anticiper est le maître mot pour le néphrologue, Bruno Bourgeon. Les spécialistes sont clairs, il faut favoriser une bonne hygiène de vie, la pratique du sport, et une alimentation qui ne soit pas trop lourdes.La pression génétique à La Réunion, la sédentarité et les perturbateurs endocriniens restent des facteurs favorisant certaines maladies, et notamment rénales.