A Saint-Joseph ou au Baril, les planteurs adhérents de l’Upna n’ont pas livré leurs cannes ce jeudi matin. Une "journée morte" a été organisée pour protester contre le nouveau protocole d’échantillonnage en vigueur.
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Cela fait quelques jours que la colère monte chez les planteurs. Ce jeudi 23 juillet au matin, certains d’entre eux, adhérents du syndicat agricole Upna, Unis Pour Nos Agriculteurs, ont décidé de ne pas livrer leurs cannes. Les autres planteurs, à savoir la grande majorité, ont effectué leurs livraisons habituelles.
Les précisions de Loïs Mussard et Laurent Josse.
L’idée n’est pas de bloquer les balances, ceux qui le désirent peuvent effectuer leurs livraisons, mais bien pour ces planteurs de manifester leur désaccord. Un désaccord qui concerne le nouveau protocole d’échantillonnage de la canne, déjà au cœur des discussions au moment du démarrage de la campagne sucrière dans le Nord et L’Est au début du mois.
Désormais, ce sont principalement les planteurs du Sud et de l’Ouest qui montent aux créneaux, mais ils ne sont pas les seuls. Ce jeudi matin, c’est sur la balance du Baril à Saint-Philippe ou celle de Langevin à Saint-Joseph qu’ils étaient mobilisés.
Plus la canne dépassera de la remorque plus l'usinier effectura le prélèvement de l'échantillon de mesure à l'arrière, soit là où la richesse sera au final la plus pauvre.
Frédéric Vienne était l'invité du journal de la mi-journée de Réunion la 1ère :
La veille, un groupe de planteur s’était réuni à la balance des Casernes, à l’occasion de la Commission Mixte d’Usine de Grand Bois, pour protester contre le protocole et exiger des représentants qu’ils demandent qu’un comité technique se tienne afin de renégocier son contenu. Le choix du lieu de prélèvement des échantillons du chargement est en cause.
Une demande toujours d’actualité ce jeudi 23 juillet. L’Upna, soutenu par les syndicats des Jeunes Agriculteurs, espère voir les autres syndicats, la FDSEA et la CGPER, se joindre à eux. Les planteurs mobilisés envisagent de durcir leur action si leur demande n’est pas prise en considération.
De son côté l'usinier Tereos a fait savoir ce jeudi en fin de journée que les usines de Bois Rouge et du Gol ont réceptionné ce jour un nombre de tonnes correspondant à "un fonctionnement quasiment normal en début de campagne", à savoir 5 370 tonnes et 7 000 tonnes.
Il estime que les richesses des zones arrières mesurées sont du même ordre que les richesses des autres zones de chargement, et évoque des "rumeurs infondées". Tereos parle d'opérations de désinformation.
Les précisions de Loïs Mussard et Laurent Josse.
Campagne sucrière : la grogne monte chez les planteurs
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Pas de blocage
L’idée n’est pas de bloquer les balances, ceux qui le désirent peuvent effectuer leurs livraisons, mais bien pour ces planteurs de manifester leur désaccord. Un désaccord qui concerne le nouveau protocole d’échantillonnage de la canne, déjà au cœur des discussions au moment du démarrage de la campagne sucrière dans le Nord et L’Est au début du mois.Désormais, ce sont principalement les planteurs du Sud et de l’Ouest qui montent aux créneaux, mais ils ne sont pas les seuls. Ce jeudi matin, c’est sur la balance du Baril à Saint-Philippe ou celle de Langevin à Saint-Joseph qu’ils étaient mobilisés.
Le chargement des remorques en cause
Une colère que comprend Frédéric Vienne, le président de la Chambre d'Agriculture de La Réunion. Il explique que l'application stricte de ce protocole pose des difficultés aux planteurs. Des planteurs qui doivent désormais faire des efforts quant à leur chargement, dit-il, plus rien ne doit désormais dépasser.Plus la canne dépassera de la remorque plus l'usinier effectura le prélèvement de l'échantillon de mesure à l'arrière, soit là où la richesse sera au final la plus pauvre.
Frédéric Vienne était l'invité du journal de la mi-journée de Réunion la 1ère :
Frédéric Vienne, la position du président de la chambre verte
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Objectif : renégocier le nouveau protocole
La veille, un groupe de planteur s’était réuni à la balance des Casernes, à l’occasion de la Commission Mixte d’Usine de Grand Bois, pour protester contre le protocole et exiger des représentants qu’ils demandent qu’un comité technique se tienne afin de renégocier son contenu. Le choix du lieu de prélèvement des échantillons du chargement est en cause.
Une demande toujours d’actualité ce jeudi 23 juillet. L’Upna, soutenu par les syndicats des Jeunes Agriculteurs, espère voir les autres syndicats, la FDSEA et la CGPER, se joindre à eux. Les planteurs mobilisés envisagent de durcir leur action si leur demande n’est pas prise en considération.
Des "rumeurs infondées" pour Tereos
De son côté l'usinier Tereos a fait savoir ce jeudi en fin de journée que les usines de Bois Rouge et du Gol ont réceptionné ce jour un nombre de tonnes correspondant à "un fonctionnement quasiment normal en début de campagne", à savoir 5 370 tonnes et 7 000 tonnes.
Il estime que les richesses des zones arrières mesurées sont du même ordre que les richesses des autres zones de chargement, et évoque des "rumeurs infondées". Tereos parle d'opérations de désinformation.