En mai 2018, Vanina, âgée de 19 ans, est retrouvée morte à Sainte-Marie. Son meurtrier présumé, Mari Ridaï-Mdallah comparaît ce vendredi après-midi devant la Cour d’Appel de Saint-Denis. La chambre d’instruction doit dire si l’auteur présumé des faits est apte à être jugé.
C’est une scène d’une rare violence qui s’est produite en mai 2018. Vanina, étudiante en médecine avait été sauvagement assassinée. La jeune femme aurait été attachée, poignardée et éventrée. Son agresseur présumé, qui était aussi son compagnon, a été mis en examen pour assassinat.
En proie à des troubles psychiatriques ?
La chambre d’instruction de la Cour d’appel doit dire s’il est apte à être jugé. Lors de sa garde à vue en 2018, l’homme d'une trentaine d'années avait été diagnostiqué schizophrène par un psychiatre.
D’après trois experts, Mari Ridaï-Mdallah présentait une abolition du discernement lors de son passage à l’acte. Selon eux, il ne peut être tenu responsable de ce geste. A l’inverse, un autre expert avance l’altération, c’est-à-dire que l’auteur présumé des faits aurait été conscient de ce qu’il a fait.
Débat d'experts ce vendredi
Pour Me Fabrice Saubert, l’avocat de la famille de Vanina, il est clair "qu’il doit comparaître en justice devant la Cour d’assises. Il a déjà 13 mentions dans son casier judiciaire" ajoute l’avocat. Me Fabrice Saubert évoque d’ailleurs le souhait "d’échanger avec les experts" sur les potentiels troubles mentaux du coupable présumé, il aurait "des éléments à apporter".
Le coupable présumé a été placé en détention provisoire à Domenjod le 4 mai 2018, en attendant peut-être, d’être placé dans un établissement plus adapté à son état psychologique.
Mari Ridaï-Mdallah est arrivé à la Cour d'appel de Saint-Denis à la mi-journée. L'audience se déroule sous haute sécurité, sous la protection du RAID.