En mai 2018, Vanina, étudiante en médecine, est sauvagement tuée à Sainte-Marie. L'auteur présumé du crime est en prison, mis en examen pour assassinat. Un an et demi après les faits, la mère de la victime lance un appel aux autorités.
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Un an et demi après le drame, Noéline Ferard, la mère de Vanina sort du silence et lance un appel aux autorités. Le 3 mai 2018, sa fille de 19 ans, étudiante en médecine, est sauvagement tuée à coups de couteau dans le quartier de la Convenance, à Sainte Marie. Un crime d'une rare violence.
Ce jour-là, les voisins ont donné l'alerte en entendant les cris de la victime. Mais plus tôt, la mère de Vanina avait elle aussi alerté les autorités, sans qu'aucune intervention n'ait lieu.
Divorcée, cette mère de famille explique ne plus "croire en la justice". " Comment faire justice quand une personne n'est plus vivante ?, interroge Noéline Ferard qui a lancé le collectif "Justice pour Vanina" et a adressé un courrier au préfet et élus de La Réunion. "Je demande que chacun prenne ses responsabilités. Il y a tout à refaire", poursuit-elle.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
Âgée de 29 ans, l'auteur présumé des faits était très agité et tenait des propos incohérents. Plusieurs zones d'ombre demeurent encore. La jeune fille, étudiante en médecine, et l'agresseur présumé, déjà défavorablement connu de la justice pour des faits de violence, se connaissaient depuis peu. Vanina se serait rendue au domicile de l'homme ce jour-là.
En début de soirée, le jeune homme aurait téléphoné à la mère de Vanina pour lui dire que la jeune fille restait chez lui pour la nuit. L'homme aurait tenu des propos inquiétants. Noéline Ferard explique avoir alors téléphoné aux gendarmes, mais ces derniers ne sont intervenus que bien plus tard, sur signalement des voisins. Lors de sa garde à vue, le jeune homme aurait affirmé que "c'est Dieu" qui lui avait demandé de tuer.
Ce jour-là, les voisins ont donné l'alerte en entendant les cris de la victime. Mais plus tôt, la mère de Vanina avait elle aussi alerté les autorités, sans qu'aucune intervention n'ait lieu.
Une "militante de la vie"
"Les forces de l'ordre doivent défendre les citoyens et ce jour-là, il n'y avait personne pour ma fille", affirme Noéline Ferard qui lance aujourd'hui un appel aux autorités. "En tant que femme et famille d'une victime, sortir du silence et devenir citoyen acteur est important. C'est aussi important que je reprenne le dessus pour ma fille qui était une battante, poursuit Noéline Ferard. Aujourd'hui, je suis debout pour mener les actions qu'elle voudrait pour la société réunionnaise. Je suis une militante de la vie et je veux me lancer dans ce combat contre les violences faites aux femmes".Divorcée, cette mère de famille explique ne plus "croire en la justice". " Comment faire justice quand une personne n'est plus vivante ?, interroge Noéline Ferard qui a lancé le collectif "Justice pour Vanina" et a adressé un courrier au préfet et élus de La Réunion. "Je demande que chacun prenne ses responsabilités. Il y a tout à refaire", poursuit-elle.
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Une scène d'une grande violence
En mai 2018, Vanina a été tué dans l'appartement qu'occupait l'auteur présumé des faits à Sainte-Marie. À leur arrivée sur place, les hommes du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont parlementé avec l'homme avant de donné l'assaut. Ils découvrent à l'intérieur de l'appartement une scène témoignant d'une grande violence : la jeune fille, déjà décédée, était ligotée sur le lit. Elle avait été éviscérée et avait reçu des coups de couteau.Âgée de 29 ans, l'auteur présumé des faits était très agité et tenait des propos incohérents. Plusieurs zones d'ombre demeurent encore. La jeune fille, étudiante en médecine, et l'agresseur présumé, déjà défavorablement connu de la justice pour des faits de violence, se connaissaient depuis peu. Vanina se serait rendue au domicile de l'homme ce jour-là.
En début de soirée, le jeune homme aurait téléphoné à la mère de Vanina pour lui dire que la jeune fille restait chez lui pour la nuit. L'homme aurait tenu des propos inquiétants. Noéline Ferard explique avoir alors téléphoné aux gendarmes, mais ces derniers ne sont intervenus que bien plus tard, sur signalement des voisins. Lors de sa garde à vue, le jeune homme aurait affirmé que "c'est Dieu" qui lui avait demandé de tuer.