"Aujourd’hui c’est clair, net et précis, il n’y aura de reprise" affirme Yannick Galais, de la CFDT Santé-Sociaux Réunion. Malgré la mauvaise nouvelle, le porte parole de l'intersyndicale sort presque soulagé de l’audience de clarification dans les locaux de la DEETS. L'avenir de l'association n'est plus en question, on sait maintenant qu'elle sera liquidée définitivement au mois de septembre prochain.
Un plan de sauvegarde de l’emploi est en discussion
L’audience d’aujourd’hui avec les services de la DEETS était une première clarification "on parlait d’association qui se positionnait pour une reprise de la Croix Marine, il n’y en aura pas ! La Croix Marine est morte, ses jours sont comptés » ajoute Yannick Galais.
L’association liquidée, que vont devenir la cinquantaine d'emplois et les majeurs placés par la justice. Mercredi dernier le personnel a demandé à l’administratrice provisoire de négocier un PSE, plan de sauvegarde de l’emploi.
"Il a été accepté, on a commencé les discussions". L'étude et la faisabilité de ce plan sont à l'heure actuelle, examinées par le CSE et un expert.
Certains salariés veulent être recasés dans des associations, d'autres préfèrent être formés en vue d'une réorientation professionnelle.
"Tout est fait pour garantir dans la mesure du possible de transfert des contrats vers d’autres structures".
Les adultes placés transférés vers d'autres structures
Concernant le devenir des adultes placés par la justice, "pour les 1500 bénéficiaires, ça c’était la priorité de l’intersyndicale et du CSE, les mandataires continuent le travail d’accompagnement".
500 transferts ont été faits sur l’UDAF ou encore la Croix-Rouge. "Il y a aussi des mandataires privés qui peuvent accompagner certaines situations" précise Yannick Galais.
Une nouvelle structure en 2025
En 2025, il y aura un appel d’offre qui sera lancé au niveau national pour l’ouverture d’une nouvelle structure afin d'accompagner les majeurs protégés. "Car tous les jours, les juges opèrent des transferts mais aussi de nouvelles situations".
(Re)voir le reportage de Réunion La 1ère: