L'île soeur est le premier investisseur étranger à La Réunion. Depuis 2019, 85 hommes et femmes d'affaires mauriciens ont tissé des liens étroits avec les acteurs économiques locaux. Des échanges ralentis par la covid-19, mais indispensables comme le démontre la crise sanitaire.
En 2019, 402 millions de roupies mauriciennes (8 514 923 €) ont été investis par les entrepreneurs de l'île sœur à La Réunion. Dans la même période, notre département a "dépensé" 32 millions de roupies mauriciennes (677 804 €) pour développer des projets économiques, inutile d'avoir fait de longues études économiques pour constater un déséquilibre dans la balance des investissements.
Ce soudain intérêt de nos voisins pour notre département a été rendu possible par l'ambassade de France, qui a délivré des certificats d'exemption de pièces justificatives, pour que les entrepreneurs puissent accéder à notre île plus facilement.
Cette coopération régionale ouvre les portes de l'Afrique aux entreprises réunionnaises dont les compétences et les expertises dans les domaines, à haute valeur ajoutée, font défaut dans les pays voisins. Un marché qui devient accessible grâce à l'île Maurice.
Ce travail en commun offre des horizons prometteurs, il est d'autant plus évident que les voisines (dites îles soeurs) sont liées par l'histoire et leur population.
L'isle de France (Maurice) et l'isle Bourbon (La Réunion) étaient affiliées à l'hexagone jusqu'en 1810 et la première reddition de Napoléon 1er. Au-delà de ces faits historiques, combien de Réunionnais prennent leurs vacances au bord du lagon de notre voisine. 232 000 en 2019, selon les chiffres du journal Le Mauricien.
La covid-19 a mis un frein à cette dynamique, mais elle a également révélé l'importance de cette relation.Par exemple, et c'est l'un des nombreux sujets partagés, les deux îles ont l'objectif commun de réduire leur consommation d'énergie fossile. La Réunion va exclure le charbon de la biomasse utilisée pour produire de l'électricité dès 2023. C'est symbolique, mais c'est un premier pas dans le sillon vertueux de la préservation de la biodiversité. L'île sœur, qui n'est pas liée aux injonctions de l'Europe, veut suivre ce chemin.
Enfin, la crise sanitaire a mis en évidence la nécessité de créer une compagnie maritime régionale qui permettrait d'assurer les échanges entre les pays de la zone pendant les périodes troubles. Un projet qui avait déjà été évoqué en 2008 comme l'écrivait Madagascar-Tribune le 3 mai, il ya 12 ans.
Ce soudain intérêt de nos voisins pour notre département a été rendu possible par l'ambassade de France, qui a délivré des certificats d'exemption de pièces justificatives, pour que les entrepreneurs puissent accéder à notre île plus facilement.
Maurice ouvre les portes de l'Afrique
Cette coopération régionale ouvre les portes de l'Afrique aux entreprises réunionnaises dont les compétences et les expertises dans les domaines, à haute valeur ajoutée, font défaut dans les pays voisins. Un marché qui devient accessible grâce à l'île Maurice.
Ce travail en commun offre des horizons prometteurs, il est d'autant plus évident que les voisines (dites îles soeurs) sont liées par l'histoire et leur population.
L'isle de France (Maurice) et l'isle Bourbon (La Réunion) étaient affiliées à l'hexagone jusqu'en 1810 et la première reddition de Napoléon 1er. Au-delà de ces faits historiques, combien de Réunionnais prennent leurs vacances au bord du lagon de notre voisine. 232 000 en 2019, selon les chiffres du journal Le Mauricien.
Une compagnie maritime régionale
La covid-19 a mis un frein à cette dynamique, mais elle a également révélé l'importance de cette relation.Par exemple, et c'est l'un des nombreux sujets partagés, les deux îles ont l'objectif commun de réduire leur consommation d'énergie fossile. La Réunion va exclure le charbon de la biomasse utilisée pour produire de l'électricité dès 2023. C'est symbolique, mais c'est un premier pas dans le sillon vertueux de la préservation de la biodiversité. L'île sœur, qui n'est pas liée aux injonctions de l'Europe, veut suivre ce chemin.
Enfin, la crise sanitaire a mis en évidence la nécessité de créer une compagnie maritime régionale qui permettrait d'assurer les échanges entre les pays de la zone pendant les périodes troubles. Un projet qui avait déjà été évoqué en 2008 comme l'écrivait Madagascar-Tribune le 3 mai, il ya 12 ans.