2020 sera définitivement une mauvaise année pour beaucoup. Dans le Sud, alors qu’ils s’apprêtent à mettre un terme à la campagne sucrière 2020, les planteurs enregistrent des pertes de plus de 25%. Ils demandent la reconnaissance de catastrophe naturelle.
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C’est avec 80 000 tonnes de moins qu’en 2019 que devrait s’achever, cette année, la campagne sucrière dans le Sud. Sa date de fin est fixée au 5 décembre. L’usine du Gol désirait arrêter ses machines le 3 décembre, mais les planteurs ont demandé à livrer jusqu’au 9 décembre.
Ce sera finalement le 5. Un aménagement a été décidé pour permettre les dernières livraisons de cannes, avant un arrêt très précoce de la campagne.
Pour permettre la réception des dernières, les horaires de la plateforme de Grand-Bois vont être élargis. Dans les champs, la coupe s’accélère.
Le bilan de cette campagne sucrière 2020 dans le Sud est estimé à 760 000 tonnes de cannes. L’année n’a donc pas été bonne, dans les Hauts surtout, où les cannes sont parfois restées aux champs car trop petites pour être coupées.
Ils espèrent également que le reliquat de l’aide à la production leur sera redistribué. Il s’agit de crédits européens qui n’ont pas été consommés cette année. La Convention Canne prévoit d’ailleurs cette disposition.
En 2019, les petits planteurs réunionnais avaient ainsi perçus en complément 1,80 euros par tonne de cannes livrée.
Ce sera finalement le 5. Un aménagement a été décidé pour permettre les dernières livraisons de cannes, avant un arrêt très précoce de la campagne.
2020, une mauvaise année dans le Sud
La sécheresse n’aura pas aidé cette année. Malgré tout, il reste des cannes à couper à Grand-Bois. En cause le manque de main d’œuvre, explique Floris Carpaye. Le planteur estime avoir encore 80 tonnes à livrer pour la semaine prochaine.Pour permettre la réception des dernières, les horaires de la plateforme de Grand-Bois vont être élargis. Dans les champs, la coupe s’accélère.
Le bilan de cette campagne sucrière 2020 dans le Sud est estimé à 760 000 tonnes de cannes. L’année n’a donc pas été bonne, dans les Hauts surtout, où les cannes sont parfois restées aux champs car trop petites pour être coupées.
Reconnaissance de catastrophe naturelle
Les planteurs espèrent désormais obtenir la reconnaissance de catastrophe naturelle pour cette année. Ils estiment à plus de 25% leurs pertes, pour être reconnus il en faut normalement 20 à 25% leurs pertes. Difficile de " relancer la machine " dans ces conditions, selon Floris Carpaye.Ils espèrent également que le reliquat de l’aide à la production leur sera redistribué. Il s’agit de crédits européens qui n’ont pas été consommés cette année. La Convention Canne prévoit d’ailleurs cette disposition.
En 2019, les petits planteurs réunionnais avaient ainsi perçus en complément 1,80 euros par tonne de cannes livrée.