Le 11 mars dernier, La Réunion enregistrait son premier cas de Covid-19. Six jours plus tard, l’île entrait comme le reste de La France en confinement. Nouvelle épreuve dimanche dernier, avec le passage du département en zone rouge. Retour sur ces six mois d’épidémie.
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Au lendemain du premier tour des Municipales, une longue épreuve attend les Réunionnais. Une campagne contre un adversaire invisible débute. Le premier cas de Covid-19 à La Réunion vient d’être signalé quelques jours plus tôt, le 11 mars. Il s’agit d’un voyageur rentrant d’une croisière aux Bahamas.
Et tout s’enchaîne alors rapidement : dans l’Hexagone, le virus s’est déjà propagé dangereusement sur plusieurs territoires et le gouvernement décide alors de placer le pays entier en confinement. Une mesure extrême et inédite qui va radicalement changer notre mode de vie.
Dans le département, la question du maintien des liaisons aériennes fait débat. L’opinion publique semble être majoritairement favorable à la fermeture de l’aéroport. Mais une coupure trop longue de l’île avec l’extérieur poserait d’énormes problèmes, en particulier au niveau de l’approvisionnement.
Le 11 mai, la France sort du confinement. Dans l’île, les élèves de l’académie sont invités à reprendre le chemin de l’école jusqu’au début des grandes vacances de juillet-août.
Les établissements hôteliers souffrent particulièrement de la crise sanitaire mais s’adaptent en proposant des offres à la clientèle locale. Les vols commerciaux avec la métropole commencent par ailleurs à reprendre progressivement. Le 11 juillet, la mesure de septaine n'est plus obligatoire pour les voyageurs venant de métropole.
La rentrée scolaire du 17 août est à nouveau une source d’interrogations et d’incertitudes. La commune de Saint-Denis décidera finalement de la repousser de quelques jours dans 14, puis finalement 24 écoles, suite à l’apparition du premier foyer de contamination au Chaudron, six jours plus tôt (le 11 août).
Un "cluster" -le terme est désormais connu de tous- qui trouve son origine dans la tenue du mariage d’un jeune couple ayant reçu tour à tour une centaine d’invités. Notre île fait ainsi face à sa première vague épidémique : le nombre de nouveaux cas et de clusters s’envole.
Le 21 août, de nouvelles mesures sont annoncées par le préfet alors que la barre des 1 000 contaminations depuis le 11 mars a été atteinte. Les rassemblements de plus de dix personnes sont notamment interdits.
Une semaine plus tard, le préfet étend la zone où le port du masque est obligatoire. Il annonce aussi l’interdiction de la pratique des sports collectifs et de combat. Le coup est dur pour les clubs sportifs de l’île.
Ce vendredi après-midi, le préfet Jacques Billant s’exprimera à nouveau lors d’une conférence de presse sur les mesures de lutte contre le Coronavirus, aux côtés de Martine Ladoucette, la directrice générale de l’Agence régionale de santé. Le sort de l’édition 2020 du Grand Raid devrait enfin être connu.
Et tout s’enchaîne alors rapidement : dans l’Hexagone, le virus s’est déjà propagé dangereusement sur plusieurs territoires et le gouvernement décide alors de placer le pays entier en confinement. Une mesure extrême et inédite qui va radicalement changer notre mode de vie.
Dans le département, la question du maintien des liaisons aériennes fait débat. L’opinion publique semble être majoritairement favorable à la fermeture de l’aéroport. Mais une coupure trop longue de l’île avec l’extérieur poserait d’énormes problèmes, en particulier au niveau de l’approvisionnement.
Deux mois de confinement
La question sera finalement tranchée par les autorités le 20 mars : seuls les déplacements aériens essentiels seront autorisés. Les capacités en fret des avions seront même augmentées par les principales compagnies aériennes.Le 11 mai, la France sort du confinement. Dans l’île, les élèves de l’académie sont invités à reprendre le chemin de l’école jusqu’au début des grandes vacances de juillet-août.
Les établissements hôteliers souffrent particulièrement de la crise sanitaire mais s’adaptent en proposant des offres à la clientèle locale. Les vols commerciaux avec la métropole commencent par ailleurs à reprendre progressivement. Le 11 juillet, la mesure de septaine n'est plus obligatoire pour les voyageurs venant de métropole.
Une rentrée scolaire perturbée
Le 14 août, le préfet Jacques Billant annonce une première série de mesures dont l'obligation du port du masque dans les espaces publics à forte affluence, comme rues commerçantes, les marchés forains, les abords des établissements scolaires, les crèches, etc.La rentrée scolaire du 17 août est à nouveau une source d’interrogations et d’incertitudes. La commune de Saint-Denis décidera finalement de la repousser de quelques jours dans 14, puis finalement 24 écoles, suite à l’apparition du premier foyer de contamination au Chaudron, six jours plus tôt (le 11 août).
Un "cluster" -le terme est désormais connu de tous- qui trouve son origine dans la tenue du mariage d’un jeune couple ayant reçu tour à tour une centaine d’invités. Notre île fait ainsi face à sa première vague épidémique : le nombre de nouveaux cas et de clusters s’envole.
Le 21 août, de nouvelles mesures sont annoncées par le préfet alors que la barre des 1 000 contaminations depuis le 11 mars a été atteinte. Les rassemblements de plus de dix personnes sont notamment interdits.
Premier décès imputable au virus
Le 24 août, le CHU de La Réunion annonce le premier décès imputable au virus dans l'île. Il s'agit d'un Dionysien de 80 ans qui souffrait de problèmes pulmonaires et rénaux. Déjà testé positif au Covid-19, il avait été hospitalisé trois jours plus tôt suite à l'apparition de complications.Une semaine plus tard, le préfet étend la zone où le port du masque est obligatoire. Il annonce aussi l’interdiction de la pratique des sports collectifs et de combat. Le coup est dur pour les clubs sportifs de l’île.
La Réunion classée zone rouge
Mais malgré les appels fréquents à la vigilance, rien n’y fait. La barre des 2 000 contaminations est franchie le 4 septembre dernier. Deux jours plus tard, dimanche dernier, notre département est classé en zone rouge, c’est-à-dire que le virus y circule activement.Ce vendredi après-midi, le préfet Jacques Billant s’exprimera à nouveau lors d’une conférence de presse sur les mesures de lutte contre le Coronavirus, aux côtés de Martine Ladoucette, la directrice générale de l’Agence régionale de santé. Le sort de l’édition 2020 du Grand Raid devrait enfin être connu.