Dans un communiqué, les douanes de La Réunion, annoncent le démantèlement d’un atelier de vêtement de contrefaçons, à Petite-Ile, le 20 août dernier.
Un colis suivi depuis l’aéroport
Tout commence par la découverte d’un colis suspect par le service des douanes de l’Aéroport de Gillot. Il contient plus de 1.000 logos contrefaisant la marque Lacoste destiné à une personne résident à Petite-Île.
Avec l’autorisation du Parquet de Saint-Pierre, la brigade des douanes de Saint-Pierre procède à la livraison surveillée de ce colis. "Le véritable commanditaire du trafic est alors identifié, expliquent les douanes. Les agents sont intervenus en flagrance sur son lieu de résidence".
Imprimante 3D et appareils de découpe
Ils y découvrent alors "une centaine de logos supplémentaires ainsi que divers articles textiles contrefaisant ainsi qu’un atelier de transformation comprenant une imprimante 3D, une presse à floquer et différents appareils de découpe". Une petite quantité de produits stupéfiants est aussi saisie.
Jugé début 2022
À l’issue de la procédure douanière, le Parquet a saisi la brigade des recherches de la gendarmerie de St Pierre pour la poursuite de l’enquête judiciaire, avec l’assistance du groupement d’intervention régional. A l'issue de la garde à vue, l’auteur du trafic a été convoqué à comparaitre devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre début 2022.