Les recherches sont officiellement arrêtées depuis hier, samedi 31 juillet, mais la famille de la randonneuse disparue continue d’arpenter les sentiers avec l’aide de plusieurs trailers péi expérimentés et de drones. L’un des trois fils de Brigitte Ligney, Bastien participe aux recherches pour tenter de retrouver la randonneuse.
Arrivés vendredi, les fils participent aux recherches
Alerté mercredi, il a pris le premier vol depuis la métropole pour se rendre à La Réunion, jeudi soir. Déterminé, avec sa famille et tous les volontaires, il arpente les sentiers dès 6h du matin dans l’espoir de retrouver sa mère, malgré les mauvaises conditions météorologiques.
Des conditions qui n’ont pas permis de circuler ce dimanche matin, mais un retour dans les sentiers est envisagé cet après-midi. Demain, un hélicoptère privé devrait survoler la zone en renfort.
Reportage de Réunion la 1ère.
Disparue depuis 6 jours
Brigitte Ligney a disparu depuis lundi 26 juillet dans la région du volcan. La touriste était partie de Saint-Philippe avec son mari, empruntant une partie du GR2. Ce dernier a perdu sa trace quand le brouillard s’est levé, alors que son épouse avait pris de l’avance sur lui. Sans nouvelle de sa femme, il a appelé les gendarmes.
La randonneuse de 63 ans a été vue pour la dernière fois au niveau du Piton de Bert. Elle portait un tee-shirt à manches courtes de couleur jaune de marque CRAFT, une veste à capuche grise, un bermuda de couleur marron/orange, des chaussures de randonnée de couleur turquoise et de marque Millet et un sac à dos jaune.
Elle disposait alors de 4 barres de céréales, d’eau et d’une couverture de survie. Des barres de céréales, dont les emballages sont recherchés dans les sentiers.
Originaire du Doubs, Brigitte Ligney est maire de La Chenalotte, commune située à proximité de la frontière suisse. La femme de 63 ans est une randonneuse aguerrie, de l’avis de ses proches. Il s’agit de son premier séjour dans l’île, un territoire qu’elle ne connait donc pas bien.
D’importants moyens déployés
Depuis l’annonce de sa disparition, les forces de l’ordre ont déployé d’importants moyens, malgré des conditions parfois mauvaises. Dès lundi soir, des recherches de nuit ont débuté sous des trombes d’eau. Les recherches aériennes se sont poursuivies le lendemain, malgré le mauvais temps.
Vendredi, près d’une soixantaine de militaires du PGHM, des compagnies de Saint-Benoît, Saint-Pierre et Saint-Paul a été mobilisée pour réaliser une vague de ratissage en dehors des sentiers. Un drone observait la zone en même temps.
Le lendemain, samedi 31 juillet, un hélicoptère de la gendarmerie a survolé la zone du volcan. Cette fois encore, les recherches ont été infructueuses. Les conditions météorologiques étaient pourtant optimales.