Ce dimanche 1er septembre, Jean-Hugues Ratenon, député LFI, a souhaité s’exprimer lors d’une conférence de presse. Il est revenu sur l'accident de la circulation qu’il a causé le vendredi 23 août en soirée. Il réfute les accusations portées contre lui par le Canard Enchaîné. Il est convoqué au Tribunal correctionnel en janvier prochain. Son permis a été suspendu administrativement pour une durée de 9 mois. Il était l’invité du journal télévisé de Réunion La 1ère ce dimanche 1er septembre.
Invité du plateau lors du journal télévisé ce dimanche 1er septembre, le député LFI de La Réunion Jean-Hugues Ratenon est revenu sur l’accident qu’il a causé dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 août 2024.
“Je suis responsable de cet accident”
Jean-Hugues RatenonRéunion La 1ère
Il se déclare en être victime au même titre que les deux autres personnes impliquées dans cet accident. “Je n’aurai pas dû prendre le volant, je le reconnais, parce que j’étais pas bien du tout et je connais ce genre de malaise puisque j’ai déjà vécu à plusieurs reprises cela”. Selon lui, ce serait la consommation de médicaments pour soigner une hypertension qui seraient à l’origine de son malaise au volant.
Sur sa prétendue sortie sur son immunité parlementaire, le député réfute cette accusation du Canard enchaîné.
“Dans ce cas de situation, l’immunité parlementaire n’existe pas [...] c’est considéré que je suis un peu con (sic)”.
Jean-Hugues RatenonRéunion La 1ère
Deux états de conscience
Le député rapporte qu’il était dans deux états de conscience. Il dit ne rien se rappeler dans les moments qui précèdent et suivent l’accident.
“J'étais totalement inconscient l’accident n’existe pas dans ma tête... après avoir eu des explications, après m’avoir rapporté que l’accident arrive, c’est après que je prends conscience que j’ai eu un accident.”
Jean-Hugues RatenonRéunion La 1ère
Le député est poursuivi en janvier prochain devant le tribunal correctionnel en autres pour conduite en état d’ivresse manifeste.
"Est-ce que j’ai bu de l’alcool ? La réponse est non. On parle d’état d’ivresse manifeste, c’est le gendarme qui constate. Mais la médecin dit quoi ? Etat cohérent, ne titube pas, pupilles normales, marche droit, s’exprime normalement."
Jean-Hugues RatenonRéunion La 1ère
Autre grief retenu à l’encontre du député LFI, le refus de se soumettre à des dépistages comme la loi l’exige lorsqu’il y a un accident.
A aucun moment, Jean-Hugues Ratenon conscient, à aucun moment on m’a proposé de faire le test salivaire, à aucun moment on ne m’a proposé de souffler dans l’éthylotest et à aucun moment les gendarmes ne m’ont proposé un test sanguin.
Jean-Hugues RatenonRéunion La 1ère
Regardez l’extrait du Journal Télévisé du dimanche 1er septembre :
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