Le piment, petit condiment indissociable de la cuisine réunionnaise, est une source insoupçonnée de bienfaits pour la santé. Les études scientifiques de ces deniers mois montrent qu’il renferme des antioxydants, anti-cancer et qu’il est riche en vitamine C…
Un carri sans piment à La Réunion et l’équivalent d’une table sans pain en métropole…
Ce condiment si apprécié dans les pays de l’hémisphère Sud et tant redouté dans l’hémisphère Nord est l’objet de nombreuses études depuis quelques mois.
Si ces vertus en pour échauffer les muscles sont déjà utilisées dans de nombreuses pommades, les scientifiques viennent de découvrir que le piment renferme d’autres bienfaits.
Si l’on sait depuis longtemps que le piment est riche en vitamine C, on ne sait pas toujours qu’il contient également des vitamines A, B1, B2, E et du potassium. Favorable à la croissance, il permet de mieux assimiler le fer.
Il a également le pouvoir, nous apprend Science et Avenir sur son site, de lutter contre les radicaux libres : « ces substances nocives produites par l’oxygène que nous respirons mais aussi le vieillissement, la pollution, le soleil… ».
Le piment source de vie
Une étude réalisée en Chine en 2015 : « portant sur un échantillon de près d’un demi-million de Chinois a montré que la consommation fréquente de nourriture pimentée serait associée à une plus grande longévité et à un risque moindre de cancers, de maladies coronariennes et respiratoires ».
Fort de ce premier travail, les chercheurs se sont intéressés à la capsaïcine. C’est cette substance contenue essentiellement dans les graines des piments qui provoque la sensation de brûlure. Cette molécule à la particularité d’agir sur les récepteurs nerveux de chaleur contenus dans les muqueuses chez l’homme. La capsaïcine envoie un signal de chaleur, alors que manger du piment même très fort ne provoque pas de lésion. Au pire, vous suerez, serez pris de quinte de toux…
Piquant, mais bon pour la santé
Ces désagréments passés, il faut savoir qu’une étude qui vient d’être publiée par Phillip Koeffler (Cedars-Sinai Medical Center) : « le piquant pourrait être utilisé pour tuer les cellules du cancer de la prostate et ralentir la croissance de cette tumeur. Chez des souris atteintes d’un cancer de la prostate et traitées avec la capsaïcine la taille des tumeurs a été réduite à 1/5ème par rapport aux souris non traitées ».
Le petit piment, vert ou rouge, lutte également contre le vieillissement de nos cellules grâce à la chlorophylle et des caroténoïdes. Des antioxydants si recherchés dans toutes les boutiques de bien être…
Ce midi, ce soir et plus que jamais, le rougail même un peu fort sera donc de rigueur sur les tables de La Réunion. C’est bon et en plus c’est bon…
Ce condiment si apprécié dans les pays de l’hémisphère Sud et tant redouté dans l’hémisphère Nord est l’objet de nombreuses études depuis quelques mois.
Si ces vertus en pour échauffer les muscles sont déjà utilisées dans de nombreuses pommades, les scientifiques viennent de découvrir que le piment renferme d’autres bienfaits.
Si l’on sait depuis longtemps que le piment est riche en vitamine C, on ne sait pas toujours qu’il contient également des vitamines A, B1, B2, E et du potassium. Favorable à la croissance, il permet de mieux assimiler le fer.
Il a également le pouvoir, nous apprend Science et Avenir sur son site, de lutter contre les radicaux libres : « ces substances nocives produites par l’oxygène que nous respirons mais aussi le vieillissement, la pollution, le soleil… ».
Le piment source de vie
Une étude réalisée en Chine en 2015 : « portant sur un échantillon de près d’un demi-million de Chinois a montré que la consommation fréquente de nourriture pimentée serait associée à une plus grande longévité et à un risque moindre de cancers, de maladies coronariennes et respiratoires ».
Fort de ce premier travail, les chercheurs se sont intéressés à la capsaïcine. C’est cette substance contenue essentiellement dans les graines des piments qui provoque la sensation de brûlure. Cette molécule à la particularité d’agir sur les récepteurs nerveux de chaleur contenus dans les muqueuses chez l’homme. La capsaïcine envoie un signal de chaleur, alors que manger du piment même très fort ne provoque pas de lésion. Au pire, vous suerez, serez pris de quinte de toux…
Piquant, mais bon pour la santé
Ces désagréments passés, il faut savoir qu’une étude qui vient d’être publiée par Phillip Koeffler (Cedars-Sinai Medical Center) : « le piquant pourrait être utilisé pour tuer les cellules du cancer de la prostate et ralentir la croissance de cette tumeur. Chez des souris atteintes d’un cancer de la prostate et traitées avec la capsaïcine la taille des tumeurs a été réduite à 1/5ème par rapport aux souris non traitées ».
Le petit piment, vert ou rouge, lutte également contre le vieillissement de nos cellules grâce à la chlorophylle et des caroténoïdes. Des antioxydants si recherchés dans toutes les boutiques de bien être…
Ce midi, ce soir et plus que jamais, le rougail même un peu fort sera donc de rigueur sur les tables de La Réunion. C’est bon et en plus c’est bon…