Protection des enfants : une marche blanche contre les violences intrafamiliales au Port

Près de 200 personnes se sont retrouvées ce samedi matin, au Port, pour une marche blanche contre les violences intrafamiliales. Cette initiative fait suite au drame qui s’est produit il y a trois semaines, quand un père a tué ses 3 enfants. Un hommage sera rendu aux garçons.
 
Le drame avait bouleversé toute une ville, toute une île. Le 24 mars dernier, un père avait commis l’irréparable en donnant la mort à ses 3 petits garçons. Un geste incompréhensible qui faisait suite à une séparation dans un contexte de violences conjugales.
 
Des violences dont les enfants sont trop souvent les victimes, directes ou indirectes. C’est pour rendre hommage aux trois garçons décédés il y a 3 semaines et pour attirer l’attention une fois de plus sur la nécessité de lutter contre les violences intrafamiliales que se tient aujourd’hui cette marche blanche.
 

Contre les violences, pour la protection des enfants

A l’initiative des associations EPA, " Ecoute-Moi ! Protège-Moi ! Aide-Moi ! ", et " Entrèd à Nou ", avec le soutien des Femmes Communistes de La Réunion notamment, près de 200 personnes se sont retrouvées ce samedi 13 avril au matin au stade Nelson Mandela à la Rivière-des-Galets.
 
Cette marche a pour objectif affiché d’éveiller les consciences sur la place de l’enfant dans notre société et la nécessaire protection dont il doit bénéficier.
 

" Les mentalités, les habitudes, les comportements qu’on "tolère" ou que l’on tait, que l’on banalise, tout cela doit disparaître au profit d’un monde où chacun respectera la dignité et l’intégrité de l’enfant ", selon l'EPA.

 

Un hommage rendu aux trois petits garçons

Tous sont venus pour défendre ce message, mais aussi manifester leur soutien à Julie, la maman des trois petits garçons décédés. Une maman qui a tenu à participer à cette marche ce samedi. Un hommage a été rendu à ses enfants aujourd’hui disparus. 3 minutes de silence ont ainsi été respectées.
 
Hier, Julie a souhaité prendre la parole pour témoigner. Aujourd’hui, elle insiste sur l’importance de ne plus se taire.
©Réunion la 1ère