Le président malgache espère que le pacte financier mondial de Paris sera suivi de faits

Le Président, Andry Rajoelina, espère que les intentions seront suivies d'investissements concrets pour aider les pays du Sud à lutter contre le changement climatique
Le président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, assiste à Paris au pacte financier mondial. À l’issue de ses deux prises de parole, le chef de l’Etat malgache espère que ce rendez-vous aura des répercussions concrètes pour les pays pauvres. Les investissements du secteur privé dans les pays du Sud se font attendre.

Cent chefs d’Etat sont à Paris pour assister au nouveau pacte financier mondial. Le but de ce sommet est d’inciter les entreprises privées à investir dans les pays en voie de développement afin de les aider à s’adapter au changement climatique à venir, mais aussi à amortir le choc des crises Covid et de la guerre en Ukraine.

Le président de la République française, Emmanuel Macron, l’hôte de cette manifestation, croit à une forte mobilisation du secteur privé afin d’aider les pays invités à franchir ce cap économique difficile, nous apprend Midi-Madagascar.

Reste à savoir, si cette volonté sera partagée par les acteurs des entreprises du CAC 40 en France, du Dax en Allemagne ou du Bel 20 en Belgique…

Le Président malgache attend de voir


Les présidents des pays concernés partagent tous les mêmes doutes. Lors des dernières COP, il a été longuement question d’un fond vert d’aide aux pays pauvre. D’où cette question d’Andry Rajoelina : "Sur les 100 milliards de dollars d’engagement par les pays émetteurs, combien ont été décaissés ?" et de conclure, "La Grande île a mis en place une Politique nationale de lutte contre les changements climatiques (PNLCC) et son Plan national d’adaptation (PNA), mais où sont les financements", écrit L’Express de Madagascar.

Pour les pays pauvres, ce rendez-vous parisien sera un succès, si les déclarations d’intentions se concrétisent. Une simple incitation verbale, suffira-t-elle ? Tous veulent y croire, mais difficile de ne pas douter.