Le Sakifo Rant Dan Ron du 10 au 15 novembre

Si le Sakifo Music Festival ne se déroulera pas comme prévu du 13 au 15 novembre, les organisateurs n’ont pas dit leur dernier mot. Comme un ultime acte de soutien pour la survie de la culture, ils organisent l’opération Rant Dan Ron du 10 au 15 novembre.
" Un dernier rebond avant de finir l’année ", c’est le souhait du directeur du Sakifo, Jérôme Galabert. Le patron du Sakifo veut finir sur une note d’optimisme.

" On ne voulait pas finir sur une note dramatique, avec une absence totale de festival. Il faut que la vie continue, maintenir l’espoir, une petite flamme en vie "

Jérôme Galabert, patron du Sakifo


Et pour cela, ses équipes et lui-même proposent aux Réunionnais l’opération "Rant Dan Ron", du 10 au 15 novembre prochain, avec " ce qu’il reste du Sakifo ".
 
 

Dans le respect des dispositifs autorisés

Pas de grand rassemblement à la Ravine Blanche cette fois-ci, la crise sanitaire ne le permet pas, mais plutôt une série de rendez-vous culturels plus "intimes". En respectant les dispositifs déjà autorisés, les équipes du Sakifo essaient de sauver une partie de la programmation du festival.

Une quinzaine de concerts sont programmés dans des bars, des kaz, des restaurants, le Foyer Albert Barbot et des spectacles dans des salles, comme le Théâtre Luc Donat du Tampon, le Kabardock ou encore le Bisisk. La jauge du public accueilli sera bien sûr limitée, crise sanitaire oblige. 300 personnes maximum seront ainsi accueillies au Tampon, 200 au Karbardock et une centaine au Bisik.

Les spectateurs pourront ainsi assister à un hommage à Tiloun au Théâtre Luc Donat du Tampon, aux concerts de The Greenings et de Bongeziwe Mabandla au Bisik à Saint-benoît, ou encore à un week-end au Kabardock du Port avec Simangavole, Davy Sicard et DJ SEbb & La Gommance.

Aleksan Saya jouera au Passage du Chat Blanc à Saint-Denis, Jako Maron au Downtown à Saint-Pierre et Fé Pa In Kont à La Marie-Louise toujours à Saint-Pierre.
 

Un sursaut pour la culture

Pour Jérôme Galabert, il s’agit de " ne pas finir sur le rien, dans le vide, mais de finir sur un peu de travail ". Cela permet de se raccrocher à une forme d’utilité, estime-t-il. Une nécessité pour ses équipes, et surtout pour le secteur de la culture à La Réunion.

C’est aussi ne pas priver le public réunionnais qui regardait le festival à la télévision ", explique le patron du Sakifo. En effet, plusieurs concerts seront enregistrés et diffusés à la télé, sur Réunion la 1ère notamment.

Les précisions de Jérôme Galabert, le patron du Sakifo. Il s'exprimait dans le journal de Réunion la 1ère ce lundi soir :
Sakifo, zoom avec Galabert ©Réunion la 1ère