Les derniers jujubes sont sur les étals

La saison des jujubes touche à sa fin à la Possession.
La saison des jujubes tire à sa fin. Les fruits originaires d’Afrique de l’ouest ou d’Asie ont été cette année un peu chahutés par les bourrasques de vent, mais on en trouve quand même sur les étals du côté de la Possession. Les rares producteurs vont les ramasser encore jusqu’à la mi-août, les amateurs sont avertis, la pinte se vend entre 7 et 10 euros.

Elle est presque passée inaperçue cette année. La saison des jujubes est sur le point de s’achever dans quelques jours. Ceux qui la produisent et ils sont rares, espèrent récolter les petits fruits ayant le gout et le croquant d’une pomme verte, jusqu’à la mi-août.

Un début d'année compliqué pour le jujube  

Alain Aristole a 3 gros jujubiers vieux d’une cinquantaine d’années à la Possession. "En ce moment il y en plus beaucoup, jusqu’à la semaine prochaine, après ce sera terminé" dit-il. Les fruits murissent quasiment tous en même temps.

Alain Aristole entretient les jujubiers de ses grands-parents et de ses parents à la Possession.

Cette année a été compliquée pour le jujube, il y a eu d’abord le cyclone Belal qui a abimé les arbres et puis il y a deux mois le vent a secoué les branches, " la gréné les jujubes que lété encore verts, la perde beaucoup cette année". C’est une tradition dans la famille d'Alain, ses grands-parents puis ses parents ont cultivé le jujube, lui entretient un petit peu les derniers arbres. Il n'en vit pas car "en plus c’est qu’une fois par an", ajoute t-il à propos du rendement.

Le jujube victime de la mouche des fruits 

Vers Boucan Canot, Alexandre Law-Yat est un producteur de jujubes que tout le monde connait, mais il cultive surtout les gros jujubes. Ses variétés de fruits viennent d’Asie et d’Afrique du Nord. Il dit à propos de la production cette année que "c'est à peu près comme les autres années".

Le jujube reste une production confidentielle sur l'île. Notre producteur de Boucan Canot récolte entre 6 à 7 tonnes sur un hectare de terrain. "Il n’y a pas beaucoup d’exploitations de jujubes"s », dit Alexandre ajoute Alexandre Law-Yat. On comprend que si ce n'est pas forcément une culture fragile, il faut faire avec d'autres soucis, la mouche des fruits par exemple, le ravageur trés actif dans cette région de l'île. Détectée en 2017 à la Réunion, la mouche orientale s'en prend aux mangues, aux goyaves, aux piments et au café.