Dans une tribune publiée ce dimanche 3 mai, l’Union des Étudiants Réunionnais de l’Hexagone, dénonce la gestion de la crise par Annick Girardin. Selon l'UERH, "la Ministre des Outre-mer trahit les espoirs des étudiants ultramarins".
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"La gestion de crise de Madame la Ministre Annick Girardin prend un tournant dramatique", estime dans une tribune l’Union des Etudiants Réunionnais de l’Hexagone qui dénonce des mesures "insuffisantes". Selon eux, "la Ministre des Outre-mer trahit les espoirs des étudiants ultramarins", mais aussi "la volonté du Président de la république, Emmanuel Macron".
"Dans cette lettre, le ton de la ministre est très martial et restrictif, remarque Valentin Chambon, président de l’Association UERH. Elle n’incite pas les étudiants ultramarins à rentrer chez eux. Au début de la crise, elle avait déjà incité les étudiants à rester sur leur lieu d'étude, on comprenait. Sauf qu’au même moment, 30 000 personnes rentraient dans les territoires ultramarins. Nous nous sommes sentis lésés".
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
"Il est intolérable (…) qu’aucune aide financière ne soit pour l’heure, débloquée pour ces derniers", poursuit l’UERH qui demande à Annick Girardin "de reconsidérer la situation des étudiants non-bénéficiaires de LADOM et des étudiants ultramarins internationaux".
Selon eux, "heureusement" que leur dossier a été "repris en main" par Emmanuel Macron qui annonçait le 13 mai "une aide pour les étudiants les plus précaires, vivant parfois loin de leur famille, en particulier lorsque celles-ci viennent d’Outre-mer".
Une lettre du 2 mai
Ce samedi 2 mai, un courrier de la ministre des Outre-mer à destination des étudiants en mobilité a fait bondir l’Union des Etudiants Réunionnais de l’Hexagone. Annick Girardin leur annonce que seuls les bénéficaires du "passeport mobilité" de LADOM pourront rentrer chez eux. L'UERH y voit un "aveu" de "son incapacité à défendre les intérêts des étudiants ultramarins au sein de ce gouvernement"."Dans cette lettre, le ton de la ministre est très martial et restrictif, remarque Valentin Chambon, président de l’Association UERH. Elle n’incite pas les étudiants ultramarins à rentrer chez eux. Au début de la crise, elle avait déjà incité les étudiants à rester sur leur lieu d'étude, on comprenait. Sauf qu’au même moment, 30 000 personnes rentraient dans les territoires ultramarins. Nous nous sommes sentis lésés".
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
Tous les étudiants ne pourront pas être aider financièrement pour un retour à La Réunion
Une partie des étudiants "lésée et abandonnée"
"Procéder à l’avancement du calendrier administratif de LADOM ne constitue pas une aide, estime les étudiants réunionnais de l’Hexagone. La seconde partie sera lésée et abandonnée à son propre sort". Cette seconde partie regroupe les non-bénéficiaires du "passeport mobilité" de LADOM, ainsi que les étudiants internationaux."Il est intolérable (…) qu’aucune aide financière ne soit pour l’heure, débloquée pour ces derniers", poursuit l’UERH qui demande à Annick Girardin "de reconsidérer la situation des étudiants non-bénéficiaires de LADOM et des étudiants ultramarins internationaux".
La volonté d’Emmanuel Macron
Dans cette tribune, l’UERH rappelle que le "18 mars dernier, la Ministre exhortait les étudiants ultramarins à rester dans leurs logements étudiants" en prétextant qu’ils étaient "potentiellement porteurs du virus".Selon eux, "heureusement" que leur dossier a été "repris en main" par Emmanuel Macron qui annonçait le 13 mai "une aide pour les étudiants les plus précaires, vivant parfois loin de leur famille, en particulier lorsque celles-ci viennent d’Outre-mer".