Ce matin, au vélodrome de Champ Fleuri, plus de 1 200 fidèles se sont retrouvés pour fêter la fête du sacrifice d’Abraham. Une cérémonie particulière dans le contexte post-Covid. Il a fallu s’adapter aux nouvelles mesures sanitaires.
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La communauté musulmane de l’île célèbre à partir de ce samedi l'Eid El Kebir. Une fête importante dans la communauté, celle commémorant le sacrifice d'Abraham. Elle prend un sens encore plus particulier cette année dans ce contexte de crise sanitaire.
Car la fête de la Eid-ul-Fitr, correspondant à la fin du ramadan, n’avait pas pu être célébrée comme à son habitude, au mois de mai, les regroupements étant interdits afin de ne pas contribuer à la propagation du virus. Mais cette fois-ci, les fidèles ont bien pu se retrouver pour ce moment de recueillement.
A Saint-Denis, plus de 1 200 personnes de confession musulmane se sont retrouvées pour fêter la fête du sacrifice, en plein air, dans l’enceinte du vélodrome de Champ Fleuri. Tous les fidèles ont bien intégré la nécessité de respecter les mesures de précaution telles que le port du masque, la distanciation physique d’un mètre, pas d’accolade à l’issue de la prière…
Tout a été préparé en amont, en accord avec les services de la préfecture et de la mairie de Saint-Denis, précise Reshad Ravate de l’association Volontaire entraide musulmane dionysienne (VEMD). "On a pris du temps hier soir pour tout organiser et on a respecté la distanciation. On a bien relayé les gestes barrières dans les mosquées et sur les réseaux sociaux. Tout s’est très bien passé (…) Les fidèles ont été très respectueux".
Le mufti Chafi Gangate confirme que la perturbation des célébrations de l’Eid-Ul-Fitr a été vécue difficilement par la communauté musulmane péï. "C’était difficile même si nous savons que ce n’était pas possible pour des raisons évidentes. Mais là, c’est un peu comme une renaissance. On profite du moment", se réjouit-il.
Car la fête de la Eid-ul-Fitr, correspondant à la fin du ramadan, n’avait pas pu être célébrée comme à son habitude, au mois de mai, les regroupements étant interdits afin de ne pas contribuer à la propagation du virus. Mais cette fois-ci, les fidèles ont bien pu se retrouver pour ce moment de recueillement.
« C’est un peu comme une renaissance »
A Saint-Denis, plus de 1 200 personnes de confession musulmane se sont retrouvées pour fêter la fête du sacrifice, en plein air, dans l’enceinte du vélodrome de Champ Fleuri. Tous les fidèles ont bien intégré la nécessité de respecter les mesures de précaution telles que le port du masque, la distanciation physique d’un mètre, pas d’accolade à l’issue de la prière…
Tout a été préparé en amont, en accord avec les services de la préfecture et de la mairie de Saint-Denis, précise Reshad Ravate de l’association Volontaire entraide musulmane dionysienne (VEMD). "On a pris du temps hier soir pour tout organiser et on a respecté la distanciation. On a bien relayé les gestes barrières dans les mosquées et sur les réseaux sociaux. Tout s’est très bien passé (…) Les fidèles ont été très respectueux".
Le mufti Chafi Gangate confirme que la perturbation des célébrations de l’Eid-Ul-Fitr a été vécue difficilement par la communauté musulmane péï. "C’était difficile même si nous savons que ce n’était pas possible pour des raisons évidentes. Mais là, c’est un peu comme une renaissance. On profite du moment", se réjouit-il.