L’oignon du Pakistan est vendu en ce moment à 6, 90 euros chez ce primeur de Saint-Joseph. Son prix reste néanmoins plus abordable que l’oignon pei vendu lui, deux euros de plus, les consommateurs n’hésitent pas, "le consommer local" ce sera pour une autre fois, le carri se passera pour l'instant du bulbe cultivé chez nous.
Dans l'île, ce n'est pas la pleine saison des oignons, "nous ne sommes pas en saison de récolte à la Réunion où nous produisons que 800 à 1200 tonnes à l’année" , précise Jean Max Payet, le directeur du marché de gros de Saint-Pierre.
Les bulbes qui sont vendus dans le département, viennent en grande partie de l'Inde. Le continent, premier producteur mondial et premier exportateur dans l'Océan Indien fournit quelques 5000 tonnes d'oignons à la Réunion, Madagascar nous envoie 2500 tonnes chaque année. L'inde depuis l'année dernière a décidé d'interdire toute livraisonet ne livre plus aux pays étrangers afin d'approvisionner son marché intérieur et couvrir les besoins de sa population.
Retour chez le primeur de Saint-Joseph et les consommateurs font contre mauvaise fortune bon coeur. " Pas le choix " dit cette ménagère. "Besoin de mettre dans l'carri" dit une autre, "lé obligéenou arrivear pu" dit une troisième.