Les prix à la consommation augmentent toujours, mais moins vite qu’en début d’année. Energie, alimentation, mais aussi billets d’avion ne sont pas épargnés.
L’inflation ralentit mais les prix augmentent toujours
Selon l’AFP, un quart des Français qui partiront en vacances auront un budget en baisse. Difficile pour certains de voyager en haute saison dès le mois prochain, que ce soit pour les Réunionnais comme pour les touristes qui renonceront peut-être à venir dans l’île.
1 300 à 1 500 euros le Réunion-Paris pendant les vacances scolaires
Pour partir dans l’Hexagone pendant les vacances scolaires, il faut en effet sortir le carnet de chèques. Du 7 au 29 juillet par exemple, on est autour de 1 500 euros chez Corsair, Air France et Air Austral, sachant qu’à ce prix-là le vol aller est un vol de jour et que les bagages ne sont pas inclus dans le tarif. Chez French Bee, il en coûtera presque 1 300 euros.
A ces prix-là, le budget des vacances des Réunionnais qui veulent se rendre dans l’Hexagone sera bien entamé. Le voyage sera même impossible pour beaucoup.
Des tarifs dissuasifs
Dans l’autre sens, les touristes étrangers et en provenance de l’Hexagone avaient apprécié La Réunion en nombre l’an dernier. Ces tarifs de billets d’avion pourraient les refroidir cette année, d’autant que le nombre de vols a aussi diminué.
Dans le secteur du tourisme, l’inquiétude est palpable. Hausse des prix, réduction du nombre de vols et augmentation du carburant, le résultat était inéluctable. « Ces prix ne sont pas du tout attractifs, ils sont même rédhibitoires pour la destination Réunion », déplore Patrick Serveaux, le président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie.
Pour l’autre grand rush en décembre, les billets d’avion tournent déjà entre 1 050 et 1 500 euros du 15 au 30 décembre, alors que l’inflation reste forte.