Ils ont dompté les vagues des Brisants, des Aigrettes et de Trois Bassins, les favoris réunionnais ont su conserver leur place de leaders l’Open de France de surf.
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Organisée sur plusieurs spots de la côte Ouest, la compétition a rassemblé une centaine de surfeurs du 16 au 24 mars. La Réunion n’avait pas accueilli de compétition nationale de surf depuis 21 ans à cause de la crise requin. Tous les surfeurs ont pratiqué en zone surveillée par des vigies requins, retrouvant ainsi l’extase et la liberté dans les vagues.
"Gagner à la maison"
"Je suis super contente et heureux d’avoir participé à cet événement, se réjouit Clément Lodeho, vainqueur en bodyboard sur l'Open, et habitant de Saint-Leu. Il y avait des raideurs réunionnais très performants. Mon seul objectif était de me faire plaisir et je suis super content de gagner cette première compétition de la saison".
Pour Matéo Poulot, vainqueur en surf à l'Open de France, "avoir à nouveau des compétitions à La Réunion c’est super après les années sombres qu’on a vécu". "Et puis faire une compétition avec tous les amis à la maison c’est cool", ajoute-t-il.
Satisfaction des organisateurs et de la Fédération
Les organisateurs sont satisfaits, tout comme la Fédération pour qui il n’est plus question de considérer le risque requin comme un frein à l’organisation de compétitions de surf à La Réunion.
"On est très content du déroulement des compétitions" dans l’île, se réjouit Geoffrey Malet, conseiller technique national pour la Fédération Française de Surf. Pour la Fédération, l’autre objectif était aussi d’aller "partout sur le territoire et de faire du repérage" chez les jeunes talents.
Attirer des compétiteurs extérieurs à l’île, redonner goût à la compétition, détecter de nouveau talent : les organisateurs de l’Open de France de Surf ont rempli leurs missions.