Le rapport d'Amnesty International sur les prisons à Madagascar fait froid dans le dos. Il comptabilise pas moins de 11 000 personnes en détention provisoire sans raison. Surpeuplées, infestées, de rats et de cafards, les prisons malgaches sont atteintes à la dignité humaine.
L'inimaginable, l'impensable, de quoi mettre la nausée aux observateurs les plus endurcis, c'est un résumé rapide, mais juste, du tableau auquel ont été confrontés les représentants d'Amnesty International en inspectant les neuf prisons de Madagascar.
Ils ont découvert des centres surpeuplés, vétustes, infestés de rats, de cafards, manquant d'aération et d'espace pour accueillir la population carcérale.
11 000 prisonniers attendent là d'être jugés. Des femmes, parfois avec leur bébé, des mineurs de 13 à 17 ans et des hommes. Ils sont là depuis des semaines, des mois et certains des années. $
De nombreux détenus doivent répondre de vol de poulet, de téléphone portable ou de contrefaçon... Des délits, mineurs peuvent leur coûter la vie. En 2017, 129 décès ont été comptabilisés dans les maisons d'arrêt. 52 se trouvaient en détention préventive écrit madagascar-tribune.com.
Ce rapport présenté, ce mardi 23 octobre 2018, pointe du doigt, l'état général des services pénitentiaires de la Grande Ile. Les prison sont hors d'âge, hors d'état, hors du temps avec des capacités d'accueil qui ont explosé :" la prison de Manakara, par exemple, environ 700 personnes sont maintenues en détention en septembre 2018, alors que la capacité officielle est de 121 détenus."
Le Comité International de la Croix-Rouge souligne qu'en 2015, 27 détenus sont décédés de malnutrition.
Deprose Muchena, directeur du bureau régional pour l’Afrique australe d’Amnesty International, de déclarer que : "Nous demandons instamment aux autorités malgaches de libérer les prisonniers en attente de jugement dont le maintien en détention est injustifié, arbitraire ou prolongé – à commencer par ceux incarcérés parce qu’ils sont poursuivis pour des infractions mineures, ou simplement parce qu’ils sont pauvres." Le ministère de la justice a annoncé qu'il allait construire deux nouveaux établissements pénitentiaires et travailler sérieusement à l'amélioration des conditions de détention.
Ils ont découvert des centres surpeuplés, vétustes, infestés de rats, de cafards, manquant d'aération et d'espace pour accueillir la population carcérale.
11 000 prisonniers attendent là d'être jugés. Des femmes, parfois avec leur bébé, des mineurs de 13 à 17 ans et des hommes. Ils sont là depuis des semaines, des mois et certains des années. $
Des détenus meurent de faim
De nombreux détenus doivent répondre de vol de poulet, de téléphone portable ou de contrefaçon... Des délits, mineurs peuvent leur coûter la vie. En 2017, 129 décès ont été comptabilisés dans les maisons d'arrêt. 52 se trouvaient en détention préventive écrit madagascar-tribune.com.
Ce rapport présenté, ce mardi 23 octobre 2018, pointe du doigt, l'état général des services pénitentiaires de la Grande Ile. Les prison sont hors d'âge, hors d'état, hors du temps avec des capacités d'accueil qui ont explosé :" la prison de Manakara, par exemple, environ 700 personnes sont maintenues en détention en septembre 2018, alors que la capacité officielle est de 121 détenus."
" Incarcéré parce qu'ils sont pauvres "
Le Comité International de la Croix-Rouge souligne qu'en 2015, 27 détenus sont décédés de malnutrition.
Deprose Muchena, directeur du bureau régional pour l’Afrique australe d’Amnesty International, de déclarer que : "Nous demandons instamment aux autorités malgaches de libérer les prisonniers en attente de jugement dont le maintien en détention est injustifié, arbitraire ou prolongé – à commencer par ceux incarcérés parce qu’ils sont poursuivis pour des infractions mineures, ou simplement parce qu’ils sont pauvres." Le ministère de la justice a annoncé qu'il allait construire deux nouveaux établissements pénitentiaires et travailler sérieusement à l'amélioration des conditions de détention.